Soulagé et heureux de la première victoire de la saison, Antoine Kombouaré respirait. Le RC Lens a disposé de Valenciennes ce lundi soir au Hainaut (1-0, 8e journée de Ligue 2). Enfin une belle soirée pour les Sang et Or.
Votre sentiment ?
Cela fait du bien. C’est une victoire attendue depuis très longtemps. J’ai dit aux joueurs qu’avec eux, j’ai le cœur bien accroché. Ils m’ont fait un beau cadeau face à un club qui compte beaucoup pour moi, pour y avoir passé 4 années fantastiques. C’est un succès qui va droit au cœur. J’ai remercié les joueurs, même si j’aurais préféré qu’ils gagnent avant. C’est une victoire d’hommes. Nous avons fait une bonne première période. Nous aurions pu aggravé le score. Puis en 2e période, nous avons défendu comme des malades ce but. C’est forcément une victoire fantastique, surtout dans les conditions actuelles.
Cela peut lancer la saison ?
C’est la question que je me pose à l’heure où je vous parle. Je vais me la poser encore ce soir, demain. Je vais la poser aux joueurs aussi. La victoire est importante car nous prenons 3 points. Nous débloquons enfin le compteur victoire. Mais elle ne sera belle que si nous validons avec la réception de Sochaux. Le propre du sportif est d’être régulier dans la performance. J’attends donc de gagner contre Sochaux.
Le blocage était-il psychologique ?
A un moment donné, c’était un problème mental. Il fallait être capable de casser cette spirale négative. Je l’ai dit contre Tours. Il faut être capable de gagner lorsque vous n’êtes pas bons. Cette mésaventure contre Tours nous a permis d’apprendre. De savoir quoi faire. Nous l’avons bien fait ce soir.
Pour le groupe, un énorme soulagement. Et pour vous ?
Vous me connaissez suffisamment. Je ne suis pas excessif dans les défaites ni ddans les victoires. Il y a beaucoup de fierté, de joie, mais beaucoup de retenue. Nous sommes à la 8e journée et c’estn otre première victoire.
Des choix forts avec Belon titulaire et Landre en tribune ?
Cela ne date pas d’aujourd’hui. Quand ça ne va pas, je passe mon temps à communiquer avec mes joueurs. Il y avait 5 matchs pour les nouveaux, pour s’adapter. Mais après, comme il n’y avait pas de victoire, je n’aime pas subir. Il fallait bousculer les joueurs, avec des choix forts sur cette concurrence importante. J’ai tout essayé.
Propos recueillis par Laurent Mazure
