Encore invaincu en championnat le Paris FC a concédé un nul face à Evian à Charléty. Une prestation moyenne que relativise l’entraîneur francilien, Denis Renaud. Ce dernier souligne la bonne série et la solidité de sa formation.
Vous n’avancez pas au classement, que retenez-vous de nul ?
Bien évidemment que nous sommes frustrés parce qu’on ne les cherche pas ces matchs nuls. Nous sommes une équipe solide qui concède très peu d’occasions comme cela a été le cas encore aujourd’hui (Ndlr samedi). Il me semble qu’on a les trois plus grosses occasions sur les quatre-vingts dix minutes. On manque simplement d’efficacité dans les 18 mètres adversaires. Je pense qu’en ouvrant le score, derrière ça donne d’autres matchs. Il nous manque également, du moins sur ce match, de précision sur certaines passes pour un jeu de meilleure qualité. On a trop joué par période.
Vous avez tenté des choix offensifs…
Les joueurs et nous-mêmes essayons de donner une nouvelle impulsion pour chercher les points de la victoire. Il faut relativiser, beaucoup d’équipes aimeraient avoir cette solidité-là. On a le sentiment qu’on arrive malgré tout à se procurer des occasions. Il faut souligner que depuis le début de la saison ce n’est que notre deuxième 0-0 en l’occurrence un à Tours et un aujourd’hui. Il faut que cette série de matchs nuls soit bonifiée à un moment ou à un autre.
Nîmes, mardi, c’est peut-être le match le plus compliqué des trois (Ndlr en deux semaines) finalement contre une équipe malade à moins cinq points ?
Sur les trois matchs qui nous sont proposés, il y a deux matchs de gala. Il faut savoir d’où tu viens. En l’occurrence quand tu reçois Evian et Nancy se sont des matchs de gala. Nîmes a impérativement besoin de gagner pour espérer quelque chose. Donc ce sont des matchs psychologiquement pas simple. On sait qu’on avait trois matchs, j’espère que mathématiquement à la sortie du match de lundi, on aura un quota de points supérieurs à la moyenne.