Lanterne rouge de Ligue 2, l’US Orléans cherche toujours son premier succès à domicile cette saison. La réception de Valenciennes peut-être l’occasion pour le club du Loiret de ramener un peu de calme au sein d’une institution en pleine zone de turbulences sur le terrain comme en-dehors.
Un décollage raté. Après un voyage parfaitement maîtrisé au cours de la saison 2018-2019 avec une belle 8e place finale, l’US Orléans peine à retrouver le même rythme de croisière. En cause : les trop nombreux trous d’airs traversés par le chef de bord Didier Ollé-Nicolle et ses joueurs depuis la reprise de la Ligue 2. Et surtout à domicile. Avec 2 points pris en 7 rencontres à la Source, l’USO présente le pire bilan pour le moment des 20 clubs à la maison.
Les voyants au rouge…
Sur le terrain, Orléans ne démérite pourtant pas. Rarement largué dans le jeu, mais en manque criant d’efficacité offensive comme défensive. Le coach a longtemps défendu son effectif jeune, mais commence à perdre patience. Surtout, les recrutements estivaux et les nombreux paris venus des divisions inférieures sont dans le viseur du technicien, en froid avec son manager général Anthar Yahia, qui a la main de ce côté-là. Lanterne rouge du championnat et mésententes en interne : les voyants sont au rouge avant d’accueillir Valenciennes ce vendredi (20h) dans le cadre de la 15e journée.
Le poste de Yahia menacé ?
C’est certain, un succès devant le club nordiste ramènerait un peu de calme à l’USO. Et encore. Ce mercredi soir, La République du Centre a indiqué que le poste d’Anthar Yahia serait menacé après réunion du Conseil d’Administration. Jusque-là, le président Philippe Boutron n’a pas tenu à faire un choix entre son entraîneur et son manager, même s’ils ne s’entendent pas. Une période qui semble révolue, tant l’urgence de points commence à se faire sentir en pleine zone de turbulences. La Coupe de France et l’élimination aisée de Villemomble (1-5) aura au moins eu le mérite de relancer une spirale positive. Aux joueurs désormais de la poursuivre face au VAFC. Sous peine de voir l’écart avec la 17e place continuer à se creuser…