Orléans ne cesse de chuter au classement. Dans le jeu, ils sont loin d’être largués. Ce vendredi, ils ont copieusement dominé le Paris FC (14e journée de Ligue 2). Mais ont fini par s’incliner, par manque de justesse dans le dernier geste. Didier Ollé-Nicolle tente de faire progresser rapidement un groupe jeune, et amoindri l’été dernier.
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« Ce n’est pas facile de venir devant la presse, trouver des mots et des explications, et ne pas être fataliste. A partir du moment où l’on prend un but à la deuxième minute de jeu, sur un coup que l’on connaissait… C’est le seul reproche que j’ai à faire à mes joueurs. Puis on a passé une heure et demi à faire une attaque-défense, contre une équipe qui a tenté de résister tant bien que mal, avant de reculer, reculer, reculer… On ne peut pas avoir autant le ballon. On a fait 21 fappes, 31 centres, 16 corners… Que voulez-vous faire de plus, à part la mettre au fond ? C’est la justesse, le talent, des joueurs appropriés qui ont l’habitude de marquer. L’équipe adverse a gagné, et on ne retiendra que cela. C’est l’apprentissage qui dure longtemps, de joueurs qui découvrent le niveau. Ce n’est pas négatif pour mes joueurs et mon équipe. Au niveau du coach, par rapport au fond de jeu, je suis très satisfait de leur investissement. Ils ne lâchent pas. C’est un groupe jeune dans la maturité, dans l’expérience de Ligue 2. Pour marquer, il faut être tueur, mais ce n’est pas notre vertu n°1. »
« On fait avec les moyens du bord »
« Au club, il y a des choses qui ne fonctionnent pas comme je souhaiterais que ça fonctionne. Si on n’a pas marqué de but ce vendredi soir, je ne pense pas que l’entraîneur pouvait marquer, et tous les joueurs offensifs ont donné le maximum en termes de générosité. La situation de l’équipe au classement m’ennuie. Ce qui m’agace, c’est d’avoir tant de situations et de ne pas ramener l’égalisation. Le reste… Je ne suis pas du tout inquiet (son cas personnel, Ndlr). Les solutions, c’est le travail, c’est d’être derrière les joueurs. Leur donner leur chance. Ce vendredi, on a changé de système, on a lancé un jeune joueur qui a fait son premier match en France (Issa Soumaré, Ndlr). Il n’a pas joué en National 3, mais il est arrivé du Sénégal. Il est qualifié depuis peu de temps. Je considère que pour un gamin de son âge, il a fait des choses intéressantes. Bien sûr, il a plein de points d’amélioration. On fait avec les moyens du bord. »
« Le président sait que je souhaite deux joueurs offensifs de plus »
Des renforts semblent indispensables. Didier Ollé-Nicolle le pense, et le répète. Sera-t-il entendu ? « Des prospection pour le prochain mercato ? Il y a une personne responsable du recrutement au club, il faut lui poser la question. J’entraîne ces joueurs et je les adore. Mais on travaille avec une typologique, des profils de joueurs. J’assume ma part de responsabilité. Peut-être n’ai-je pas su faire progresser les joueurs offensifs pour centrer et marquer des buts. Peut-être… Le président sait que je souhaite deux joueurs offensifs de plus. Car l’équipe en a besoin. C’est mon idée. Les dirigeants et le président peuvent ne pas être d’accord. Si rien n’arrive, c’est qu’ils ne sont pas d’accord. Et peut-être qu’ils ont raison. »
Le président Philippe Boutron et le manager Général Anthar Yahia sont en train de tuer le club. L'US ORLEANS finira dernier de ligue 2, descendra en national 1 et le club va mourir.