C’est reparti pour un tour. Après 15 jours de trêve internationale, les clubs de Ligue 2 repartent au combat ce vendredi. L’heure de lire les déclarations d’avant-match des différents coachs de l’antichambre. Un article complété au fur et à mesure des traditionnelles conf’ de presse.
Pablo Correa (Nancy) : « Il ne faut pas se dire que notre statut ou notre classement provisoire va nous permettre de gagner. Il faut plutôt trouver des solutions pour ce match en particulier. Le football ne se joue pas seulement sur des attaques placées, rapides ou des coups de pied arrêtés. Quand ça marche moins bien dans l’un de ces domaines parce que l’adversaire nous contrarie énormément, il faut alors en trouver d’autres. Notre équipe est assez armée pour trouver de la ressource dans le collectif mais aussi dans l’individuel. »
Safet Susic (Evian) : « Je suis persuadé que quand on sera complet, on aura une très bonne équipe. Il reste 33 matches, 99 points en jeu. C’est loin d’être fini. Tu peux gagner contre Auxerre et perdre à Paris… Mais ce n’est pas parce qu’on ne gagne pas qu’on ne peut pas finir dans les trois-quatre premiers. »
Hervé Della Maggiore (Bourg-en-Bresse) : « En National aussi, il y a pas mal d’équipes qui choisissent de fermer et de procéder en contre. Mais je suis persuadé qu’on ne peut pas durer sans produire du jeu ! Mais attention, nous ne sommes pas non plus « suicidaires », ce n’est pas opération portes ouvertes ! »
Thierry Goudet (Le Havre) : « Le Red Star sort d’une très défaite très très lourde contre Valenciennes mais ils sont allés battre Troyes, une Ligue 1. Il faudra répondre présent, être bien prêt pour cette rencontre qui s’annonce difficile. C’est une équipe qui sait que nous pouvons être fébriles à la maison. »
Olivier Pantaloni (Ajaccio) : « Nîmes va vouloir gagner rapidement des points pour ne pas se laisser distancier et tâcher dès vendredi de faire le plein à domicile. C’est un match entre deux équipes situées en bas du tableau, avec un besoin impératif de points. »
Olivier Echouafni (Sochaux) : « C’est un match charnière face à Créteil. Pendant ces 15 jours, il y a eu du travail et des discussions fortes. On se doit de donner une réponse ce vendredi et entamer une série. Personne n’est exemplaire, si ce n’est nos supporters. Et il faut qu’ils continuent à nous soutenir. »
Denis Zanko (Laval) : « Tu vas jouer Metz, le leader invaincu de la Ligue 2. Cette équipe sera au rendez-vous. Et quand tu reçois ce genre d’équipe, c’est toujours important. Notre euphorie ? J’espère que ça sera dans le match, dans notre manière de donner l’impulsion. J’ai des garçons relativement expérimentés, qui ont de la bouteille, qui savent que ce que l’on a fait, c’est du passé. Les mots clés qui caractérisent le groupe : sérénité et bonne humeur. »
Marco Simone (Tours) : « Sur cette dernière semaine, nous avons pu retravailler le physique, la partie physique et technique. Sur le mercato ? Nous avons fait un beau marché d’été. Sur l’exigence du projet technico-tactique et sur l’exigence de mettre davantage d’expérience sur cette équipe très jeune qui a fait, depuis le début, de très belles choses. Mais elle a besoin de cadres. »
Corinne Diacre (Clermont) : « Nous avons bien travaillé durant cette trêve. Mais depuis lundi, il faut se remettre dans le beau chemin, dans le droit chemin. Il n’existe aucune équipe plus faible. Vous pouvez parler de Paris FC en tant que promu, mais ils ont effectué un beau recrutement. Cette équipe joue au ballon, comme nous. Cela peut donner lieu à un beau match. Les joueurs ont été abattus par la défaite de Nancy (1-2) mais de là à remettre un coup de collier dans le vestiaire… A cette période, il n’y a pas nécessité de le faire. »
Denis Renaud (Paris FC) : « Je mets très peu de différence entre les matchs à l’extérieur et ceux à domicile. La plus grosse des erreurs serait d’essayer de calculer lorsque l’on va jouer un match. Il faut simplement jouer avec nos principes, c’est-à-dire, de ne pas jouer trop bas, d’essayer de continuer à avancer sur le terrain en gagnant quelques mètres au fur et à mesure que la compétition avance. Et surtout, essayer d’être plus efficace, chose que l’on a pas faite pour l’instant, comme lors du match à Sochaux, par exemple.«