Ce samedi après-midi, le RC Lens s’est imposé 2-1 face au Paris FC (9e journée de Ligue 2). Même s’il n’a pas marqué, Florian Sotoca s’est démené sur le front de l’attaque artésienne. Il a conscience qu’il doit s’améliorer dans la finition, mais sa débauche d’énergie a pesé sur la défense parisienne.
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Florian, quel est votre sentiment à l’issue d’une rencontre où vous avez alterné le chaud, en première période, et le froid après le repos.
On a fait notre meilleure première période de la saison. Nous étions très satisfaits à la mi-temps. On s’était dit de ne pas lâcher. Puis après le repos, on a beaucoup subi. Paris est venu nous chercher un peu plus haut, se créant des situations. Du moment que l’on ne mettait pas le troisième, nous étions entre deux eaux. L’essentiel était de gagner cet après-midi. Les résultats de ce vendredi nous poussaient à gagner.
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Comment avez-vous vécu ces résultats ?
Cela n’a mis aucune pression supplémentaire, simplement de la motivation. Il ne fallait pas faire le match avant. Le contenu était important. Avec ce dernier, il y aurait eu la victoire au bout. C’est ce qu’il s’est passé. Le plus important était de bien entamer le match. L’essentiel est là.
Bien démarrer était-il aussi un objectif, dans la mesure où votre dernière sortie contre Châteauroux n’a pas été satisfaisante ?
Oui, nous restions sur deux victoires, mais à chaque fois des matchs mitigés. Nous voulions marquer le coup. nous avons réalisé un super première période. Si on rentre à 3 ou 4-0, ce n’est pas pareil. C’est dommage de manquer un peu d’efficacité. En deuxième mi-temps, il ne fallait pas lâcher. C’est bien d’avoir tenu. Les trois points sont bons à prendre. Nous allons à Orléans avant la trêve pour continuer notre série.
« Il faut mettre de l’efficacité »
La progression est réelle depuis quelques semaines…
On commence à assimiler le système, qui nous permet d’être invaincu pour le moment. On se trouve bien, notamment devant. Il faut mettre de l’efficacité désormais.
Vous parliez de cette balle de break qui n’est pas venue. Vous avez pourtant eu de nombreuses occasions, vous également, sans les convertir. C’est un axe de progression ?
Oui, nous travaillons tous les jours à l’entraînement pour progresser. Mon axe de progression, je sais que c’est l’efficacité. Je donne tout sur le terrain, cela se voit. Si je pouvais être encore plus efficace, ce serait mieux pour tout le monde, et pour l’équipe.
Vous avez disputé toutes les minutes depuis le début de saison… Pas si courant pour un attaquant.
Oui, l’an dernier aussi, le coach ne m’avait pas fait sortir… Cela se poursuit cette saison à Lens. J’ai la confiance de tout un staff. Cela fait plaisir, mais il va falloir que je sois plus efficace, car les statistiques comptent pour un attaquant. Je ne me mets aucune pression, car je sais que cela va revenir.
Propos recueillis par Laurent Mazure
