L’AJ Auxerre a vécu une mauvaise soirée ce vendredi. D’abord parce que le club bourguignon a perdu contre le voisin Troyes (1-2, 8e journée de Ligue 2) dans les toutes dernières minutes. Mais également parce que Mickaël Le Bihan et Jean-Marc Furlan ont été tour à tour exclus en fin de première période. Après la rencontre en conférence de presse, l’entraîneur de l’AJA est revenu sur cet épisode. Il regrette que le rouge ait été dégainé trop rapidement.
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Sur le scénario
« C’est un match très, très cruel. On a les ressources pour revenir à 1-1, et comme souvent dans le foot les causes extérieurs impactent beaucoup le jeu, c’est vraiment le déterminisme de notre sport. En jouant à 10 après tout est faussé, même si mes joueurs ont fait preuve de beaucoup d’entrain et de force. Perdre un derby c’est toujours très désagréable. Mais les causes extérieures impactent beaucoup le jeu. Il y a une faute grave à la 65e sur Yattara qui n’est pas sanctionnée d’un rouge, alors que nous Le Bihan a subi plusieurs fautes, se rebiffe et prend un rouge direct. Je suis déçu pour mes garçons mais ça nous met toujours l’idée de construire notre projet, ça n’impacte pas complétement notre saison, mais ça met aussi en valeur les progrès qu’on a à faire. »
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Sur le rouge de Le Bihan et le sien
« Je suis étonné. C’est très intéressant de mettre un 4e arbitre… quand il veut s’adresser à l’entraîneur. Là il ne veut pas s’adresser à moi. Il ne me répond pas, il appuie sur son bouton pour appeler l’arbitre pour mettre le rouge direct. L’arbitrage français aime bien imposer sa loi, un peu comme sur le bord de la route. Je n’aurais pas dû sortir de ma zone. Un arbitre expérimenté m’aurait dit de m’asseoir, là il ne m’a pas adressé la parole.«
En veut-il à Le Bihan ?
« Il le sait lui même, il a dit en rentrant à la mi-temps : « Je suis désolé, j’aurais dû garder mon sang-froid ». Mais les sanctions tombent très, très vite. Dernièrement, j’ai regardé Colombie-Brésil. Sans déconner, si c’est chez nous le match au bout de 20 minutes il est fini et les deux équipes sont à six contre six. Mais Mickaël est parfaitement conscient qu’il aurait dû garder son sang-froid.«
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Propos recueillis par Alexandre Alain