Vendredi soir, une rencontre de Nancy a de nouveau été arrêtée en fin de match, en raison de chants considérés comme homophobes, ou insultants. En face, Rodez a dû gérer ce temps mort improvisé. Une donne loin d’être simple et idéale. Laurent Peyrelade, interrogé après la rencontre sur ces chants, donne son avis.
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© Pidgey Photographie / RAF
« C’est embêtant. Inévitablement. Après, en première période, il y a aussi eu des chants, mais il n’y a pas eu d’arrêt. C’est embêtant pour Nancy et pour la prochaine équipe qui jouera Nancy qui aura un stade vide, peut-être. Ces chants ont toujours existé. Tu ne pourras pas tout régler en arrêtant les matchs. Ou alors, tu vas en arrêter beaucoup, souvent, au bout de 2 minutes. Il faut vivre avec sa société. Soit tu punis fortement, mais ce n’est pas mon style. Soit tu essayes de travailler en amont… J’ai l’impression que le foot est stigmatisé par rapport à l’éducation. Sauf que l’on ne fait pas d’éducation. On est là pour faire un spectacle, un jeu. Je ne suis pas sûr que les chants homophobes n’aient lieu que dans un stade. »