Rodez et Chambly, respectivement 4eme et 5eme ex-æquo avec Lorient, premier de Ligue 2, font forte impression depuis le début de la saison. A l’inverse, Caen et Guingamp sont plutôt discrets. Respectivement 10 et 12eme avec seulement 4 points en 3 journées, ils ne sont pas au niveau attendu. Alors pourquoi les promus sont si performants et les relégués si décevants ?
A lire aussi >> TV – La programmation de la 7e journée de Ligue 2
A lire aussi >> TV – La programmation de la 6e journée de Ligue 2
Une question de calendrier
Chambly n’a pas hérité des plus grosses écuries du championnat, mais d’équipes souvent enquiquinantes. Reste que les Oisiens ont su faire preuve d’un incroyable solidité pour se défaire de Valenciennes, un habitué des maintiens dans les dernières journées, et d’Orléans, en progression ces dernières années mais en reconstruction cet été. Seul Grenoble qui enchaîne seulement sa deuxième saison dans l’antichambre, est parvenu à arracher un point.
Rodez a également bénéficié d’un calendrier plutôt clément. Pas tant sur le nom des clubs, mais plutôt sur le moment pour les affronter : Auxerre, en pleine révolution avec Jean-Marc Furlan, Châteauroux qui fait grise mine en ce début d’exercice, et le Paris FC qui ne semble pas être l’équipe qui avait finit 4eme en mai dernier. Moins solide défensivement et moins percutant et réaliste offensivement.
Si Chambly et Rodez font une excellente entame, il ne faut pas oublier le troisième promu, Le Mans. La réussite des Manceaux n’est pas la même, surtout face à Auxerre ou encore Valenciennes. Une domination non récompensée encore. L’exception mancelle qui met alors davantage en lumière les performances Ruthénoises et Camblysiennes.
Côté calendrier, les anciens de Ligue 1 ont été moins bien lotis que les promus. Pour Caen, le début a été délicat. Sochaux, Lorient et Ajaccio, des équipes devenues habituées à la Ligue 2, ont posé de sérieux problèmes aux Normands. Guingamp, de son côté, a vu son championnat débuter par un favori de ce championnat, Lens, puis des équipes plus faibles mais compliquées à battre la saison dernière, Grenoble et Orléans. Voilà un premier facteur des différences de niveau en ce début de saison entre les promus et les relégués.
A lire aussi >> TV – La programmation de la 5e journée de Ligue 2
La dynamique en faveur des promus
D’un côté, des effectifs meurtris par la saison catastrophe de l’an dernier, qui oblige à travailler dans un contexte délicat accompagné d’un changement d’entraîneur et de méthodes de travail. De l’autre, la stabilité et l’euphorie de la montée en Ligue 2. Alors, à l’aube du début du championnat, les effectifs des clubs promus sont prêts et rentrent dans cette nouvelle saison avec une envie supplémentaire et des joueurs qui n’ont jamais connu le monde professionnel.
Si les positions actuelles ne seront très certainement pas les mêmes à la fin de la saison, il est tout de même important de noter que les promus, à l’exception du Mans, réalisent un très bon début de saison. Chambly et Rodez ont déjà engrangé des points cruciaux dans l’optique du maintien. De leurs côtés, les relégués, forcément favoris logiques à la montée, ont déjà perdu des unités précieuses sur les autres gros de ce championnat que sont Lens, Lorient et à un degré moindre Clermont, habitués aux joutes de la Ligue 2.