Après deux journées de championnat, seules deux défenses sont encore invaincues en Ligue 2 : celles des promus Chambly et Rodez ! A l’inverse, deux formations n’ont pas encore trouvé le chemin des filets, à savoir Orléans et Châteauroux. Pire, Le Mans cherche de son côté son tout premier point de la saison ce vendredi pour la 3e journée.
Des statistiques pour le moment encore plutôt anecdotiques, puisque la compétition vient tout juste de démarrer. Mais pourtant, enchaîner une troisième rencontre sans marquer ou en perdant de nouveau pourrait commencer à s’avérer problématique dans les têtes. Après une première prestation plutôt convaincante face à Lens (1-2), Le Mans a craqué à Auxerre (0-2) et attend toujours un renfort en attaque.
Le Mans attend toujours son attaquant
En défense, les Sarthois ont misé sur le profil de Musavu-King pour apporter un peu plus de solidité à l’arrière-garde d’un club qui sera opposé à Valenciennes (1 point) ce vendredi à la MMArena. « Je considère que si on joue bien, on gagnera des matchs. Après chacun choisit sa manière de faire. Par exemple, j’ai entraîné Raon-L’étape, et on était chiant à jouer car difficile à bouger. On faisait avec les moyens du bord. Au Mans, j’aime bien qu’on reparte de derrière, qu’on joue, qu’on trouve des décalages, des déséquilibres. Mais on souffre d’une efficacité offensive », nous confiait déjà l’entraîneur Richard Déziré sur MaLigue2. Un coach qui va devoir trouver la bonne formule pour débloquer le compteur du promu.
Châteauroux, le chantier de l’attaque
Avec un petit point au classement, Orléans et Châteauroux ne sont pas vraiment mieux lotis. Surtout, leurs attaquants n’ont pas encore eu le plaisir de lever les bras pendant 180 minutes. Un nul vierge pour l’USO face à Nancy et pour Châteauroux contre Rodez, associé à une défaite sans scorer. Du côté de La Berrichonne, ce constat ne semble pas trop étonnant dans la mesure où l’attaque est LE gros chantier de l’été, un secteur qui a en plus été très vite privé de son atout numéro 1 Razak Boukari dès les premières minutes de la saison et pour de longs mois encore.
La jeunesse doit prendre le pouvoir, alors que l’expérimenté Fantamady Diarra doit lui aussi retrouver confiance et efficacité. Autre bonne nouvelle : la signature de Romain Grange. « A partir du moment où on a eu la confirmation que Maxime Barthelmé partirait, on a déterminé un profil de joueur pour le remplacer. Romain est apparu comme une évidence. On avait besoin d’un leader technique », savoure le coach Nicolas Usaï, même s’il sait que le milieu offensif ne changera pas tout à lui tout seul.
Orléans, le coup de la panne
Mais à Orléans, ces deux rencontres sans marquer le moindre but sont un peu plus problématiques, surtout au regard de ce que le club a proposé pendant sa campagne de matchs amicaux avec des mouvements soignés et de l’application à la finition, comme face au Paris FC (2-0) lors du dernier galop d’essai avant la reprise. Les Ephestion, Benkaïd, Le Tallec, Perrin ou Talal évoluent ensemble depuis de longs mois, alors que la patte technique de Thill s’est greffée à un groupe qui a réalisé une excellente saison dernière.
« On ne pèse pas assez dans les 20 derniers mètres. Il nous manque de la percussion. Je l’ai dit depuis 5-6 semaines. L’équipe a un autre style. L’an dernier, nous avions un style plus solide et direct dans le jeu, car nous avions des garçons de percussion, » analysait Didier Ollé-Nicolle après le revers face à Chambly (0-1). Un retard à l’allumage en attaque qu’il convient tout de même de nuancer, puisque l’USO a évolué à 10 contre 11 dès la demi-heure de jeu face aux Picards après l’exclusion de Cédric Cambon. Dès lors, plus difficile pour l’équipe de se porter vers l’avant face à un promu très solide.