L’US Orléans n’a plus rien à jouer en cette fin de saison de Ligue 2. Les Orléanais ne peuvent plus accrocher les play-offs, ce qui auraient magnifier une saison déjà excellente. Le club du Loiret est déjà tourné vers la saison prochaine. Chez nos confrères de France Bleu Orléans, le président Philippe Boutron a balayé l’actualité de son entité.
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Un arbitrage différent pour l’USO
« Il faut que le club arrive à devenir un club perçu comme un grand club. On est le seul club à ne jamais avoir été télévisé cette saison (une fois en réalité, Ndlr). On sent, dans l’arbitrage, qu’il y a une prime aux grosses équipes. Ou du moins celles qui ont un passé prestigieux. Cela influence un petit peu. On dit que ça s’équilibre sur une année, mais je n’en ai pas l’impression. Je ne vais pas, après, me retrancher derrière cela. Ce n’est pas la seule explication. Charge à nous d’en tirer les enseignements et d’avoir un comportement exemplaire. Par exemple, Cissokho a loupé 14 matchs en raison des suspensions… Certes, les arbitres ont peut-être été sévères mais il a une grande part de responsabilité. »
Le prochain budget
« Globalement, nous avons produit un beau spectacle cette saison, avec la 3e attaque de Ligue 2. Les gens n’ont pas été déçus en voyant l’USO. Pour l’an prochain, nous aurons un budget entre 8,5 et 9 M€. C’est davantage que cette année. Le centre de formation coûte presque 1,5 M€. »
Une 4e tribune ?
« Nous avons des projets que nous sommes en train de finaliser. L’objectif, à termes, est d’amener le stade à une jauge de 10 000 places. Nous sommes sur une agglomération de 300 000 habitants. Charge à nous de faire du spectacle, de bien accueillir les gens. L’objectif est d’atteindre la barre des 5000 spectateurs en moyenne l’an prochain. »
Le futur effectif
« La grande majorité des joueurs est encore sous contrat. Il y a la problématique des prêts. Nous n’avons pas de maîtrise sur ce point. L’objectif est de prôner la continuité. Nous avons un groupe avec une moyenne d’âge assez basse. Il devrait y avoir 5-6 arrivées cet été. Ce seront aussi des jeunes avec des profils d’évolution. Quand je vois Thomas Ephestion, Maxime D’Arpino, Yohan Demoncy, c’est très intéressant. Jordan Tell va revenir à Rennes. Les autres clubs ne savent pas trop. Lorient ne sait pas s’il montera en Ligue 1, Caen ne sait pas où il sera. Les prêts se déterminent souvent à la fin du mois d’août. Nous sommes tributaires de leur décision. »
