Alain Perrin n’y a pas été par 4 chemins ce vendredi soir, à l’issue de la défaite 3-2 de Nancy face à Brest (32e journée de Ligue 2). Les Lorrains, toujours 18es et barragistes, ont été défaillants dans trop de domaines pour faire déjouer une formation finistérienne qui a frappé dès la 7e minute. Un retard à l’allumage qui pose des questions, et qui interroge le coach nancéien.
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« On se crée des situations, on a beaucoup de possibilités. Mais on se met des handicaps. Nous n’avons pas toujours, comme à Clermont, l’occasion de revenir. Le premier quart d’heure est très important en termes de repères, d’approche du match, de concentration. Cela montre notre état d’esprit. Ce premier quart d’heure est inquiétant. C’est la tête ! Il y a beaucoup de choses. Il va falloir faire un scan ! On se perd en conjoncture, en hypothèse. La vérité, c’est qu’on n’est pas pragmatique, présent sur le terrain. Le temps, le rythme, plein de choses ne sont pas là. On n’aborde pas les matchs de la bonne façon. On va aussi, nous le staff, se remettre en question. Les alertes ne suffisent pas. Les discussions avec les joueurs sont sans effet. La décompression dure maintenant… Il y a eu les avertissements de Valenciennes, la première mi-temps de Clermont. Rien n’est simple dans le football, il faut retrouver des valeurs comme la concentration, la détermination, l’engagement. Actuellement, nous avons perdu ces valeurs. On va essayer de réveiller les consciences. »