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Dunkerque – Selçuk Demir (président délégué des Maritimes) : « Le football français est mort, mais les supporters ne le savent pas »

Selcuk DEMIR (President Dunkerque USLD) during the Ligue 2 BKT match between Dunkerque and Guingamp at Marcel Tribut Stadium on May 14, 2025 in Dunkerque, France. (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon Sport

Si le spectacle et le suspense sont toujours de la partie sur les pelouses de Ligue 2, à l’image du Play-off 2 à venir (ce samedi, 17h) entre le FC Metz et l’USL Dunkerque, en coulisses, l’heure est loin d’être aux réjouissances. La crise des droits TV a eu un impact particulièrement négatif sur la plupart des clubs français, remettant sérieusement en question la viabilité de leur modèle économique.

Alors que bon nombre d’écuries se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de céder leurs meilleurs joueurs, voire de chercher de nouveaux investisseurs afin de répondre aux attentes de la DNCG,  Selçuk Demir a tenu à s’exprimer au sujet d’une situation qui ne peut selon lui plus durer.

Par le biais d’un post sur son compte Linkedin, le président délégué des Maritimes a mis en avant la nécessité de « repenser en profondeur », et a urgé ses homologues de revoir leur façon de fonctionner « avant que la réalité économique ne s’impose brutalement ».

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Le post Linkedin de Selçuk Demir

« Le football français est mort, mais les supporters ne le savent pas.

Alors qu’on a jamais été aussi performant collectivement sur le plan sportif, beaucoup de clubs sont quasiment en faillite.

Pourquoi ? Parce que le modèle basé sur des droits TV surestimés et le trading de joueurs ne tient plus.

Les clubs vivent au-dessus de leurs moyens : masses salariales déconnectées, revenus d’exploitation insuffisants, dépendance aux ventes de joueurs.

Et ce n’est pas parce qu’un club réussit sportivement que le modèle fonctionne.

La performance est, par nature, incertaine. Elle ne doit pas masquer les failles structurelles.

Il faut repenser en profondeur. Vite. Avant que la réalité économique ne s’impose brutalement.

A l’USL DUNKERQUE, c’est ce modèle durable qu’on essaie de construire.

Modestement, lentement, mais sûrement. »

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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