À 42 ans, Arnau Baqué Roig est proche de succéder à Alain Orsoni à la tête de l’AC Ajaccio. Futur repreneur de l’écurie corse et autrefois candidat à la présidence de l’Espanyol Barcelone, cet avocat espagnol qui sera selon ses propres mots « le président et l’interlocuteur principal » s’est exprimé pour la première fois devant la presse au lendemain de la 34e et ultime journée de Ligue 2.
Maintenu sportivement mais menacé par la perspective d’une rétrogradation administrative depuis plusieurs mois, l’ACA semble finalement avoir trouvé la solution qui lui permettra, à terme, d’effacer des dettes qui s’élèvent à hauteur de neuf millions d’euros afin d’envisager son avenir en seconde division avec un peu plus de sérénité. Si tout apparaît ficelé, le plan de financement envisagé par le club et son nouveau détenteur doit encore être validé par la DNCG.
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Interrogé sur son choix et ses motivations, Baqué Roig a notamment évoqué son désir de faire fructifier un potentiel qu’il considère certain afin d’atteindre un objectif tout particulier.
« J’ai rencontré M.Orsoni avec qui nous avons des connaissances communes. Il m’a expliqué la situation et de mon côté, j’avais très envie de travailler dans le milieu du football. Nous avons trouvé un accord qui reste à confirmer devant les instances du football français. C’est un accord facile car j’ai confiance dans le potentiel de l’ACA et la possibilité de faire revenir le club là où il le mérite, la Ligue 1. »
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Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
