C’est une désillusion de plus qui a été vécue par l’USL Dunkerque en Ligue 2 ce vendredi 11 avril 2025 ! Dans le cadre de la 30e journée du championnat, les Nordistes ont perdu à Amiens un match dans lequel ils étaient pourtant en supériorité numérique après l’exclusion de Mafouta à la fin du premier acte. Concédant un but de Mbaye à l’heure de jeu, l’équipe de Luis Castro est à nouveau freinée et peut être rejointe par Guingamp en cas de succès des Bretons contre Lorient. En conférence de presse, le coach portugais a pris pour lui les critiques formulées par les journalistes présents à la Licorne.
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« Nous n’avions pas notre niveau habituel. Aujourd’hui, on a été moins bons. Je suis le premier responsable, car je dois réussir à faire comprendre aux joueurs que ce match nécessite le même niveau de jeu que les autres. Il est très important de garder un haut niveau de concentration, en attaque et en défense. Nous sommes moins concentrés, même sur le plan technique nous faisons plus d’erreurs que d’habitude. À 11 contre 10, c’était encore pire. On pensait peut-être que ça serait facile mais la Ligue 2, je le dis tout le temps, si tu n’est pas à 100%… En faisant rentrer Bammou, je lui dis qu’on serait pire à 11 contre 10 qu’à 11 contre 11. Car nous ne sommes pas concentrés. Et puis on encaisse le but, ensuite on stresse. Il fallait continuer à jouer, à garder notre identité, et les choses seraient venues. Si tu veux tout faire trop vite, tout en même temps, tu ne peux pas faire les bonnes décisions c’est sûr. »
Apprendre pour ne plus revivre ça
« Dans le match, je crois qu’Amiens a 4 frappes et nous 20. Ce n’est pas qu’on a fait beaucoup d’erreurs défensives aujourd’hui, mais des fois simplement une ou deux et ça fait but. Félicitations à Amiens. J’espère que nous allons grandir de cette expérience. Maintenant, nous allons avoir plus de temps pour s’entraîner, j’espère que nous allons retrouver notre façon de jouer. Mais dans une telle saison, faire 3 ou 4 mauvais matchs, c’est normal. Ça arrive à toutes les équipes du monde. Je pense que ce n’était pas notre jour, pas notre moment. C’est moi qui devrais faire »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
