Après avoir encaissé quatre buts de plus contre Metz, le FC Martigues a perdu un 18e match en Ligue 2 cette saison (1-4) au terme d’une prestation pourtant relativement cohérente. Alors que Stéphane Le Mignan a salué la qualité de ses adversaires, la Venise provençale redescend à la 17e place et perd celle du barragiste, récupérée par Clermont en vertu de son nul à Pau (2-2). En conférence de presse, le coach martégal Hakim Malek a analysé le résultat des siens qui n’ont pas démérité, en s’en prenant frontalement à l’arbitre de la rencontre M. Mickaël Leleu.
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« C’est un match qui aurait pu faire 5-4 ! Un match ouvert, ce qui n’était pas prévu au départ. C’est peut-être pour ça qu’à la mi-temps, j’étais un peu tendu : ce n’était pas ce qu’on avait prévu. Mais des fois, les matchs sont dictés autrement. Ces deux pénaltys, je les trouve sévères. J’ai trouvé que l’arbitrage était partial. Mais bon, ça arrive des fois. Il y a des arbitres qui t’aident et d’autres qui ne t’aident pas. Aujourd’hui, je pense qu’il a été à sens unique. Ça n’empêche que ce n’est pas ça qui est le tournant du match : pour moi on aurait dû égaliser à 2-2 avec un pénalty oublié sur Oualid et une main sur un sauvetage sur la ligne de Metz. Parce que sur leur pénalty à eux, après avoir égalisé à 1-1, nous étions encore dans la célébration. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Mais on se rend compte aujourd’hui qu’on aurait pu mettre 3 ou 4 buts à Metz. »
Martigues n’a pas montré un mauvais visage
« Aujourd’hui, ce n’est vraiment pas un match qui nous a souri. Les frappes au ras du poteau, le poteau touché… On ne va pas dire qu’on a fait jeu égal mais si on compte aux points, on n’était pas loin d’être à égalité. Il nous a manqué un peu de justesse par rapport à eux, ils ont été chirurgicaux. Tout équilibré, avec en plus un arbitrage correct, je ne suis pas sûr qu’on n’aurait pas pu faire un match nul. »
« Ce qui serait grave serait de se dire « et si on n’y arrive pas ? ». Alors qu’avant, c’était impossible qu’on y arrive. Il faut garder la mémoire, beaucoup de gens ont tendance à la perdre et estime qu’on devait à tout prix se maintenir. Alors qu’il y a 20 matchs, ils n’y croyaient pas. Faire ce genre de match contre Metz qui roule sur le championnat avec Lorient… Il faut bien tout analyser. »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
