En 2025, Pau perd peu de matchs mais en gagne tout aussi peu ! Depuis le début de la nouvelle année, l’équipe entraînée par Nicolas Usaï présente un bilan de 2 victoires, 2 revers et 5 matchs nuls en Ligue 2. De quoi rester loin de la zone rouge, mais pas se rapprocher d’une place en première partie de tableau non plus. De quel côté le Pau FC basculera-t-il sur le sprint final du championnat ? Le coach s’est exprimé sur la 28e journée et la réception d’Annecy, qui représente déjà un gros défi pour ses hommes.
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« On a tous envie d’avancer, bien entendu. On a tous envie d’atteindre les points nécessaires pour remplir notre objectif. Mais il ne faut pas que ça soit un blocage psychologique, il ne faut pas d’impatience. Ça arrivera, à travers le contenu et ce que l’on proposera sur le terrain. On ne gagne pas des matchs en se disant qu’il faut absolument gagner parce qu’on n’est pas loin de l’objectif… Non. On gagne en pensant d’abord à ce que l’on va faire pour que le contenu nous permette d’obtenir ce que l’on souhaite sur un match […]. J’espère que l’intensité proposée ce vendredi sera à la hauteur de ce qu’on a montré à l’entraînement. »
Pau a besoin de ses supporters…
« Dans les moments un peu plus difficiles, le public peut nous amener ce qui nous permettrait d’avoir la réaction nécessaire. On a besoin de toutes nos forces. Le public fait partie intégrante de notre aventure cette saison. On a besoin de son soutien, même si j’entends que les dernière prestations à domicile n’ont pas été conformes à ce qu’ils pouvaient attendre. On en est conscients, bien entendu. Le public a le droit d’exprimer ce qu’il pense. Quand on est joueur, on se sent toujours mieux quand on est soutenu, poussé. Quand on gagne un match 4-0, c’est sûr que c’est une communion magnifique ! Mais c’est toujours bien d’avoir les bonnes énergies (transmises par les supporters) dans les moments de tempête. »
… et de ses jeunes joueurs !
« Quand il y a des joueurs blessés, l’idée c’est d’être convaincu que les joueurs présents seront à même de relever le challenge. On se casse un peu plus la tête, mais ça fait partie du métier. Ça nous permet de voir beaucoup de jeunes de notre équipe réserve. Je suis allé à Bayonne avec un membre du staff pour voir ce qu’il se passait (défaite 2-0), on travaille main dans la main avec le staff de la N3. Les joueurs sont habitués à venir jouer avec nous, ce n’est pas une découverte pour eux d’intégrer le groupe professionnel. C’est particulier pour eux d’être sur une feuille de match ou de faire une entrée en jeu. Mais c’est avant tout très positif. Je serais très heureux que le but du maintien soit marqué par un jeune de notre réserve. Quand les joueurs entrent, ils ne doivent pas simplement être heureux d’être avec les pros. Ils doivent aussi être convaincus qu’ils peuvent être performants et décisifs, selon le poste auquel ils jouent. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
