Il y a, dans une carrière, des moments qui restent gravés à jamais. Pour Pablo Correa, ils seront certainement nombreux et, assez logiquement, majoritairement associés à l’AS Nancy Lorraine, son club de presque toujours. Car s’il est également passé par Evian, Auxerre ou Virton, c’est chez les Chardons que le tacticien uruguayen a passé la quasi totalité de sa vie de footballeur, en tant que joueur puis entraîneur. Et ce vendredi, c’est avec la casquette de coach qu’il s’apprête à être honoré, puisque la rencontre de la 27e journée de National face au Mans (2e) – véritable choc pour la montée qui plus est – ne sera autre que la 600e qu’il dirigera à la tête de l’ASNL.
La Ligue 1, la Ligue 2, la Coupe d’Europe, le National… Correa a tout connu en Lorraine. Avant un rendez-vous aussi crucial qu’historique, il revient sur les nombreuses années passées au sein de l’écurie nancéienne et sur ses meilleurs souvenirs en rouge et blanc.
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« Ici, certes, il y a un degré de passion, de sentiments, au-delà du métier. Parce qu’on a la passion du métier, forcément, mais il y a un sentiment d’appartenance à ce club-là. Se détacher de ce côte émotionnel, c’est parfois très important. Parce qu’on peut perdre un peu de lucidité. Les compétences sont les mêmes, mais lorsqu’on fait beaucoup jouer l’émotion, on peut aller vers des chemins qui ne sont pas convenables […] On a eu beaucoup de joies, des peines aussi. Mais on a eu beaucoup de joies, et c’est rare de vivre aussi longtemps au très haut niveau dans un club comme Nancy. »
Source : ici Sud Lorraine
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
