Le maintien s’éloigne pour Caen, alors que le Stade Malherbe vient de perdre un 10e match consécutif, le 9e d’affilée en Ligue 2 ! Lanterne rouge comptant toujours 10 points de retard sur le 16e et barragiste, Clermont, le SMC est plus que jamais en danger de relégation en National en n’ayant que 15 points en 23 journées. Dans l’émission débrief du match à Annecy (1-0) d’Ici Normandie, le consultant et ancien coach Patrice Garande a donné son point de vue sur l’état dans lequel son club de cœur se trouve.
À lire aussi >> Caen en National, ça n’est plus arrivé depuis…
« On ne peut pas sortir du contexte : on a perdu, c’est forcément quelque chose de négatif parce qu’on est en très grande difficulté. À 10 points du barragiste. C’est vrai qu’aujourd’hui, l’équipe était dans le combat, était présente dans l’attitude. Mais je n’ai pas envie de m’extasier par rapport à ça, c’est juste qu’avant, on n’y était pas ! C’est juste une norme, à tous les matchs on devrait être comme ça. La situation nous fait dire que les joueurs se sont battus, qu’ils n’ont pas eu de chance… Mais c’était un match d’une grande pauvreté technique, des deux côtés. »
« On a répondu présent dans le combat, mais on a vu trop de déchet sur la dernière passe. En tout cas, si on avait fait tous les matchs comme ça dans l’attitude, dans les duels, on ne serait pas à cette place-là. Ça, c’est sûr. Si on veut retenir un tout petit élément positif : il y a au moins eu ça. Il faudra au moins ça avec de la qualité technique contre Pau, parce que ça ne sera pas simple non plus. On a vu une équipe, mais on ne l’a pas vue avant (ce lundi) ! »
L’avenir du coach Bruno Baltazar au SM Caen
« J’essaye de me mettre à la place du président. Je l’ai déjà dit, je pense que se séparer de Nicolas Seube était une grosse bêtise. Dans le choix de Bruno Baltazar, je ne connais pas les critères. Après Dunkerque et avant le match à Annecy, la décision a été prise de le garder, alors que les matchs n’étaient pas cohérents, pas bons. Aujourd’hui, on perd à Annecy mais les comportements sur le terrain étaient adaptés à la situation. Est-ce que ce soir, une seule personne peut penser que les joueurs ont lâché l’entraîneur ? Évidemment que non, ils se sont dépouillés sur le terrain. »
« J’imagine mal voir les dirigeants se séparer de Baltazar après ce match. Sinon, je me poserai des questions sur la cohérence. Bien sûr, il a une part de responsabilité, mais quelle serait la justification (des dirigeants) ? De nouveau tenter de créer un choc psychologique ? On ne comprend pas la logique, depuis le début… »
À lire aussi >> Caen – Bruno Baltazar après Annecy (0-1) : « Je suis un homme, pas un rat »
« Quand on est entraîneur, qu’on vient vous chercher et qu’on vous expose une situation, vous avez le choix de l’accepter ou non. On ne lui a pas menti. On ne lui a pas dit que le Stade Malherbe était deuxième du championnat. Je ne crois pas un seul instant qu’il ait découvert quelque chose en arrivant. Mais j’ai un tout petit peu de mal avec un entraîneur qui arrive et dès le premier jour en conférence de presse nous parle de Coupe d’Europe. Je me suis posé des questions quand j’ai entendu ça. »
« La seule question que je me poserais en tant que dirigeant aujourd’hui c’est : est-ce que Bruno Baltazar est un entraîneur « entraînant » ? Quand je dis entraînant, je veux dire, qui donne envie de le suivre ? Cette équipe a besoin d’un entraîneur actif, il faut presque qu’il joue avec eux. Je ne dis pas qu’il y a une cassure entre les joueurs et l’entraîneur. Mais si les joueurs sont vraiment touchés, il faut qu’ils aient un guide. Un mec qui puisse rendre une situation impossible possible. Sinon, ça va être compliqué. Très, très compliqué. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport
Ils faut faire appel à panoramiques pour leur donner le fluide des frais viking se battre jusqu'à la mort ou la vie faite vous violence a de vrais hommes les viking de Normandie.