La déception était palpable en salle de conférence de presse (partagée par le site Ouest-France) au moment du passage d’Olivier Frapolli ce vendredi soir, au Stade Francis-Le-Basser. Après une défaite 0-1 du Stade Lavallois contre Annecy lors de la 22e journée de Ligue 2, l’entraîneur des Tango a déploré l’état catastrophique dans lequel le terrain se trouvait. À domicile, il est véritablement dangereux d’évoluer sur une telle surface qui va peut-être forcer les Mayennais à revoir à la baisse leurs ambitions pour le moment. Sans avoir trouvé la solution pour marquer, son équipe glisse à la 7e place après ne pas avoir réussi à contenir jusqu’au bout son concurrent à la montée.
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« C’est le regret que l’on a sur ce match. Ce n’est pas la première fois hélas, ça me rappelle un peu le match contre Clermont. Je crois qu’ils tirent deux fois au but en deuxième mi-temps. La première fois, il y a un arrêt de Samassa, mais on voyait mal comment sur un contre on pouvait être pris à défaut. Mais voilà, on est un peu laxistes sur les distances d’intervention, on laisse les joueurs d’Annecy se retourner et puis après, il y a un très beau geste de l’attaquant adverse. On a poussé à la fin, mais c’était trop tard. »
Une pelouse trop dégradée, qui pénalise le Stade lavallois un match sur deux
« C’est impossible de continuer à jouer dans des conditions pareilles. On a certainement perdu Jimmy (Roye) pour un moment. Après Malik, je ne sais pas où ça en est mais après la blessure de Yohan Tavares, ça fait beaucoup. C’est déjà le 4e match qu’on joue dans de telles conditions, qui sont vraiment très difficiles. On y laisse de la gomme, de l’énergie. On a vu Annecy bien jouer le coup ce soir, en sortant de son projet habituel, en mettant une défense à 5 et en étant attentiste. Il n’y a pas eu de pressing. Ils ont eu la bonne idée parce que de toutes façons, pour contourner un bloc, ça devient impossible avec cette pelouse de mettre de la vitesse dans le jeu et dans les enchaînements. Il y aurait fallu qu’un de nos attaquants sorte quelque chose du pied, un geste d’inspiration, peut-être un coup de pied arrêté. On a centré une trentaine de fois, sans réussite… Les joueurs ont fait le maximum, mais ça devient difficile. »
Source : ouest-france.fr
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport