En attendant son nouveau coach, le FC Martigues essaiera de rester à portée de tir de ses concurrents pour le maintien, ce vendredi, lors de la 19e journée de Ligue 2. Malgré la défaite contre Clermont (0-1) il y a une semaine, le coach intérimaire, Ibrahim Rachidi, tente de s’appuyer sur la dynamique créée après la victoire sur la pelouse du Paris FC (J17, 1-0).
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« Le groupe va mieux, sur le plan mental. Il y a du mieux dans le contenu de nos match même si sur le dernier (Clermont, 0-1) on a été moins tranchants, moins bon dans la moitié de terrain adverse, contrairement au Paris FC […] C’est le moment pour nous de basculer et de recoller aux deux équipes qui sont devant nous. Dans l’évolution du groupe et le contexte actuel, c’est vraiment le moment pour nous de faire un gros match à Grenoble et essayer de ramener des points. »
Sur son rôle d’intérimaire : « C’est plus qu’être entraîneur, il y a un côté psychologue. Ce n’est pas évident pour moi, il y a un changement de statut. On passe du rôle de confident, proche des joueurs au titre de décisionnaire. Il faut que je m’adapte. J’essaie d’échanger avec tous les joueurs, d’expliquer pourquoi. Les premiers changements que j’ai fait contre le Paris FC m’ont donné raison. Donc, c’était beaucoup plus facile de l’amener aux joueurs qui ont vu d’eux-même le changement de mentalité sur le terrain. Il faut être honnête avec eux. Quand tu expliques les choses, naturellement ça se passe bien. Pour moi, l’objectif, c’est de se maintenir. Si la personne qui arrive a la même envie que nous, pour moi, c’est un bonus. Je n’ai pas de problème d’ego, je veux que le club avance. S’il faut faire un ou deux matchs de plus, je serai présent. Avec la personne qui va venir, je serai présent aussi. »
Sur Grenoble : « C’est une des plus belles équipes, elle est assez complète. Certes, elle a eu une passe un peu difficile, un peu comme nous, avec un changement d’entraîneur. Ils ont repris confiance à Caen. Que ce soit eux ou les autres équipes, personne ne va nous faire de cadeaux. À nous de ne pas en faire non plus. Il faut qu’on arrive à corriger les erreurs, les petits détails, parce qu’on défend mieux, on s’expose moins. Il faut garder ce qu’on fait de bien, en ajoutant l’efficacité offensive. »
Photo ©Dave Winter/FEP/Icon Sport
