En grand danger de relégation à la fois sur le plan sportif mais aussi sur le plan administratif, à cause d’une rétrogradation à titre conservatoire qui sera difficile à éviter sans apport important de fonds propres, l’AC Ajaccio vit une période très compliquée en Ligue 2. 17e du classement général, l’équipe corse a vu sa vente finalement être annulée alors que ses dirigeants comptaient sur une passation de pouvoir pour maintenir l’équipe professionnelle à flot. C’est dans les temps les plus durs que l’on voit les grands hommes se mettre en évidence, et Mathieu Chabert espère de tout son cœur voir une réaction d’orgueil de ses joueurs en championnat, contre le FC Annecy ce vendredi
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« Il y a eu une intersaison compliquée, des faits qui ont été contre nous et qui nous ont fait glisser vers cette place de relégable. Je ne vais pas dire qu’on ne s’en est pas rendu compte, car on était toujours sur le qui-vive, mais on s’est peut-être un peu caché derrière des erreurs d’arbitrages. Qui étaient réelles, mais qui nous ont fait perdre des points et de la confiance au fur et à mesure. Je le dis souvent, il y a deux solutions. Soit on s’apitoie sur notre sort, on pleure et on dit qu’on n’y arrivera pas. Soit en étant au fond, on tape du pied et on essaye de remonter. On est dans cette philosophie-là. »
Se servir des difficultés pour se serrer les coudes
« Le plan, c’est d’être en mission, on ne voit pas plus loin que le match d’Annecy parce qu’il faut qu’on prenne les matchs les uns après les autres – c’est une lapalissade. On est focus sur ce match d’Annecy, il sera temps de penser aux autres matchs derrière. L’important est de finir cette phase aller avec 18 points. En mission, c’est vraiment le terme. Il faut qu’on fasse le nécessaire pour sauver le club sportivement. C’est notre travail, il faut qu’on le fasse bien. On avait donné des objectifs de poids aux joueurs (pendant la trêve), aucun n’est arrivé avec un surplus. On sent que les joueurs sont concernés, investis. Maintenant, il faut le prouver demain (vendredi) soir […]. Je suis persuadé que si on arrive à réenclencher une bonne dynamique sportive, derrière, ça va suivre […]. Il faut qu’on se serve de cette situation pour se révolter. On a tout contre nous, mais on va y arriver quand même. Et on va montrer aux gens qu’on va réussir. Je trouve que c’est un levier intéressant. »
Photo AC Ajaccio.
