Coupe de France

Bergougnoux (Tours FC) sur l’annulation du match contre Lorient : « C’est un cataclysme, le mot qui prime c’est la colère »

Evénement inattendu ce samedi 21 décembre dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France : la rencontre entre le Tours FC (R1) et le FC Lorient (Ligue 2) n’aura finalement pas lieu à cause de soucis de sécurité ! Alors que l’on attend des nouvelles de la commission des compétitions, qui doit se prononcer sur un éventuel report ou sur une qualification des Merlus en 16es sur tapis vert, le coup dur est très difficile à encaisser pour les Tourangeaux, en particulier Bryan Bergougnoux. L’ancien joueur professionnel reconverti en entraîneur a fait part de sa frustration à différents médias après l’annulation du match, blâmant à demi-mot la direction de TFC qui n’a pas investi suffisamment pour pouvoir garantir le bon déroulement de l’après-midi, si l’on en croit les mots de la Préfecture…

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« Le mot qui prime, c’est la colère, notamment pour mes joueurs, mon staff, qui ont fait un travail extraordinaire depuis le début de saison. Pour les suiveurs du Tours FC, nombreux depuis le début de saison, les bénévoles qui avaient œuvré toute la semaine pour que tout se passe de la meilleure des manières, pour nos partenaires qui depuis le début de saison étaient convaincus par le projet, nous ont suivis malgré le fait qu’on était en R1. Aujourd’hui, c’est un cataclysme. »

« Je suis en colère contre ceux qui ont fait des promesses et n’ont pas tenu leurs engagements, même je suis persuadé qu’il y avait une très bonne volonté. Mais quand on prend de tels engagements, il faut les tenir parce que derrière, il y a des enjeux sportifs et également sociaux. Je suis très impacté pour mes joueurs qui ne sont pas des professionnels, et ils subissent tout ça. Ils avaient une fête extraordinaire qu’ils étaient partis chercher, en passant sept tours, et pour ne pas jouer ce match […]. Il y a beaucoup de frustration. Un joueur était en pleurs. Je suis très, très en colère. Quand on veut diriger un club, il faut faire les choses pleinement. La situation est difficile, mais quand on prend des engagements il faut les tenir. On ne peut pas bricoler en permanence, on l’a fait pendant cinq mois pour donner la meilleure image. »

Sources : lequipe.fr / https://rmcsport.bfmtv.com

Photo Philippe le Brech / Icon Sport

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