Ma Ligue 2

Grenoble – Max Marty sur Oswald Tanchot : « Une mise à pied n’augure de rien de plus »

Imbroglio au Grenoble Foot 38 ! Mercredi, le club isérois annonçait la mise à pied de son entraîneur arrivé à l’intersaison, Oswald Tanchot, après une série de mauvais résultats en Ligue 2 entamée au mois de novembre. Dans les colonnes du Dauphiné Libéré de ce vendredi, on apprend que la décision d’écarter le coach serait venu du président Stéphane Rosnoblet, plus mécontent de « certaines attitudes » d’Oswald Tanchot plus que des revers sur le terrain.

En fin de matinée, le directeur général du club, Max Marty, s’est présenté devant la presse avec la volonté de temporiser.

À lire aussi >> Grenoble – Deux noms bien connus de la Ligue 2, un entraîneur moins expérimenté… qui prendra la succession d’Oswald Tanchot ?

« Oswald aujourd’hui est notre entraîneur, il a été mis à pied. Mais une mise à pied n’augure de rien de plus. Il sera convoqué à un entretien préalable (ndlr, à un licenciement) et c’est à cette occasion que le club lui dire ce qu’il lui reproche. La logique voudrait que ça lui soit dit en premier. C’est la moindre des choses. Comme dans tous les clubs, il arrive qu’un entraîneur soit mis à pied. Ce n’est jamais quelque chose d’agréable. L’objectif est toujours d’avoir un coach à moyen terme, ce que nous n’arrivons pas à faire depuis un petit moment. »

Sur la succession d’Oswald Tanchot : « Des coachs qui veulent entraîner Grenoble, il y en a tout autour du monde, contrairement à ce que j’entends […] Aujourd’hui notre coach, c’est Oswald Tanchot, il n’est pas licencié, il a été mis à pied. On ne cherche pas de coach. Vous ne trouverez pas sur mon portable une demande de coach, une réponse à un agent pour un coach. Ce n’est pas mon sujet. Bien évidemment que des coachs veulent entraîner Grenoble. Il y a des centaines de coachs compétents au chômage et il y a peu de clubs. On est dans une situation privilégiée. La vraie question, ce sont les choix que nous avons fait précédemment qui ont amené des départs. Dans beaucoup d’entreprises, des gens sont mis à pied : ils sont requalifiés, licenciés où ils réintègrent leurs postes […] Notre sujet c’est la stabilité. Il nous manque la dernière pièce du puzzle. Ce sera peut-être encore Oswald demain, peut-être un jour un autre, qui va faire que ça va durer. »

Source © Frédéric Sougey/Grenoblefoot.info

Crédit photo : capture d’écran Youtube/Métro-Sports

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *