Lanterne rouge de Ligue 2, rétrogradé à titre conservatoire et interdit de recrutement par la DNCG, à la recherche d’un nouveau coach depuis la mise à pied de Thierry Laurey… Les signaux positifs se font rares du côté du FC Martigues depuis le début de la saison. En ces temps difficiles, la Coupe de France pourrait faire office de petite parenthèse enchantée pour le FCM, à quelques jours seulement de son 32e de finale face à Bourgoin-Jallieu (N3) prévu ce samedi (15h30). Provisoirement promu à la tête du groupe professionnel martégal, Ibrahim Rachidi s’est exprimé sur le défi qui attend son équipe et sur la situation du moment.
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« Ce serait prétentieux de dire qu’en une ou deux semaines, je vais mettre une patte. Je pense que le plus important, c’est de laver les têtes par rapport à ce match de Coupe de France. On essaye de le préparer de la meilleure des manières, en essayant de redonner confiance au groupe. Je pense que c’est ça le plus important, l’aspect mental, quand il n’y a pas de résultat, quand ça ne se passe pas au mieux. On a de la chance d’avoir un groupe avec des bonnes personnes, des joueurs qui ont une super mentalité. Parce qu’on sait très bien que dans des conditions pareilles, on pourrait avoir un groupe qui se fracture et ce n’est pas le cas. Ils sont soudés, solidaires. L’idée c’est de redonner confiance au groupe, et d’essayer, dès samedi, d’avoir un résultat positif pour pouvoir bien aborder l’autre partie de championnat […] Pour eux, comme pour moi, ça a été assez facile. J’ai toujours eu de bonnes relations avec les joueurs, que ce soit pendant les années Poirier ou avec le coach Laurey. C’était un petit peu mon rôle pendant ces trois ans passés au sein du club. Un rôle de relai avec les coachs, j’avais une proximité assez importante avec les joueurs. Ça s’est fait naturellement, les joueurs l’ont assez bien pris. Je suis à la disposition du club qui m’a demandé de lui rendre service, et je trouve ça normal de faire mon possible pour bien le rendre. »
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport
