Dix matchs sans victoires en Ligue 2 pour le SC Bastia. Si l’équipe de Benoît Tavenot a peu perdu (deux défaites pour huit résultats nuls) au cours de cette série, elle aimerait y mettre un terme avant la fin de l’année civile. Le coach du Sporting était en conférence de presse cette semaine avant la réception de Guingamp pour le compte de la 16e journée.
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« C’est spécial ce qui nous arrive. Si on regarde les choses froidement, on est plus dans le vrai que dans le faux mais malheureusement on n’arrive pas à basculer en prenant trois points. Si on change trois des dix matchs nuls en victoires, ça fait six points de plus et ça change la saison. Il ne faut pas tout révolutionner mais il faut aller chercher ce qu’il manque […] Mentalement, c’est pénible. Je ne sens pas de chape de plomb dans le vestiaire parce que c’est un groupe qui est conscient qu’il fait de bonnes choses. Je me casse la tête pour transformer ces matchs nuls en victoires. Athlétiquement, les statistiques sont très bonnes. Il nous manque la réussite. Le danger c’est de lâcher et d’en faire moins mais aujourd’hui ça n’est pas le cas. »
Sur Guingamp : « C’est une très belle équipe, un projet de jeu très net, de la force offensive. Pour moi, c’est une équipe du top 4. À nous de les asphyxier sinon ça va être très compliqué. »
Après la sanction contre la tribune Sud du stade Armand-Cesari : « Suspendre cinq matchs une tribune, c’est extrêmement dur. Je ne connais pas les règlements, je ne sais pas si c’est juste ou injuste. Sportivement, je l’assume mais je comprends que les abonnés qui sont restés tranquilles et qui ont la rage. Moi, mes abonnements sont là-bas, en C1, si je ne suis pas entraîneur du Sporting, j’ai les nerfs, parce que je ne peux pas voir mon match. »
Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport