Une semaine après une victoire cruciale contre Montpellier (1-0), l’ASSE se prépare à se déplacer du côté de Rennes (15e) pour la 13e journée de Ligue 1. Grâce à leur succès face à un concurrent direct au maintien, les Verts pourront aborder ce duel au Roazhon Park en étant en dehors de la zone rouge tandis que face à eux, la formation désormais emmenée par Jorge Sampaoli flirte dangereusement avec les trois dernières places. À un peu moins de 48 heures du coup d’envoi, l’entraîneur forézien, Olivier Dall’Oglio, s’est présenté en conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes.
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Être en dehors de la zone rouge, un avantage pour mieux travailler ?
« Chaque victoire amène son lot de satisfaction et de confiance, c’est surtout ça qui m’intéresse. On a besoin de trouver de la confiance, surtout quand les joueurs sont un peu plus fatigués. C’est une période un peu délicate, on a changé de saison, on voit un peu plus de fatigue et de blessure. Pouvoir ajouter de la confiance comme ça, ça fait du bien. Cette semaine a été active, bien dans la récupération, mais dans les têtes, bien sûr qu’on est plus clair, et dans les jambes on est plus léger. »
Yunis Abdelhamid, plus léger après sa prestation face à Montpellier ?
« Un garçon comme Yunis a montré des choses sur le dernier match, et il est rassuré. On sait que c’est un garçon d’expérience, et ça joue beaucoup pour lui, il n’a pas vécu que des bonnes choses dans sa carrière et je pense que le passé l’aide là-dessus. Bien sûr, il se sent beaucoup mieux par rapport à la situation […] C’est pour décharger sur le côté émotionnel et prise en charge du groupe (ndlr : son choix de retirer le brassard à Yunis Abdelhamid), même si je sais qu’il va quand même influencer le groupe par sa présence et ses paroles. Mais j’avais besoin de le voir un peu plus focalisé sur lui-même. »
Rennes, un concurrent direct ?
« Oui et non, oui pour le moment mais ils ne sont pas à leur place et je ne suis pas sûr qu’il reste longtemps à ce niveau-là. C’est un club qui a de grosses ambitions, ils veulent être européens. Ils ont mal démarré, c’est un peu compliqué. On est toujours sur la même crainte, parce qu’en face, les individualités sont là quoi qu’il en soit. Ce sont des joueurs aguerris à la Ligue 1, préparés à jouer l’Europe, donc les individualités nous feront peur. Le collectif n’est pas encore rôdé, il y a un nouveau coach qui vient d’arriver. On va y aller en toute humilité, mais avec toute la détermination que l’on met sur les derniers matchs. C’est surtout ça que j’attends. Et qu’on garde ce mental de fer qu’on a depuis un bout de temps. »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport