« On a envie d’avoir cette petite revanche sur nous-mêmes » : en conférence de presse avant la réception du SC Bastia au Stade Francis-Le-Basser, le coach Olivier Frapolli a laissé entendre que les Tango gardaient en travers de la gorge cette défaite contre le Clermont Foot deux semaines en arrière (1-2) ! Désireux de se rattraper, le technicien du Stade lavallois ne fera sans doute pas de quartier ce vendredi, même contre un ancien joueur et ami Julien Maggiotti, de retour dans ce stade qui a tant scandé son nom. Le milieu de terrain, qui connait quelques difficultés à s’imposer au Sporting à cause de ses blessures, était l’une des stars de la montée ainsi que du premier maintien des Mayennais en 2022-2023 et va revenir dans ce stade, pour la première fois en tant qu’adversaire.
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« Ça sera un plaisir avant, ça sera un plaisir après (rires)… Avec Julien, notre relation est au-delà de la relation classique entraîneur-joueur. On a développé une relation qui va au-delà parce que c’est un garçon qui a besoin de ça. Je pense que tous les supporters lavallois seront très contents de le voir. Après, avant… mais pendant le match, il a un maillot bleu et nous, on ne fera pas de différences (avec ses coéquipiers). Avant de le prendre, on avait senti quelque chose chez lui. J’ai toujours en mémoire ce match à Cholet où on est largement dominateurs pendant 60 minutes, puis il rentre en face et il retourne complètement le match. C’est à ce moment-là que je l’ai suivi. Quand on a eu l’opportunité de le faire signer, on a sauté dessus. J’ai senti qu’il y avait quelque chose de différent chez lui dans la créativité, c’est un joueur qui est atypique, Julien ! Il ne peut pas jouer dans toutes les équipes, je pense aussi qu’il faut une organisation pour lui autour. Après, il a explosé en National, puis en Ligue 2, avec malheureusement deux grosses blessures. Mais il a largement le niveau. Pour qu’il soit dans de bonnes conditions, il faut prendre en compte ses manques, parce qu’il en a, et jouer sur ses forces car il en a beaucoup. On a réussi à le faire à Laval. Au-delà de ça, je pense que c’est un « affectif » Julien, un garçon qui a besoin de chaleur. Il l’a trouvée à Laval en Mayenne. Il y a de la grisaille ici, mais on sait aussi être chaleureux. »
Photo Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport