Et de deux à la suite pour le Stade Malherbe Caen, qui gagne trois points de plus aux dépens de Bastia à l’occasion de la 12e journée de Ligue 2 ! Malgré le peu d’occasions du club normand ce samedi après-midi, c’est bien l’équipe entraînée par Nicolas Seube qui s’est imposée sur le score de 2-0, grâce au génie de Mendy et à la réussite de Brahimi. Découvrez la réaction à chaud du coach, qui s’est exprimé au micro de France Bleu Normandie (Calvados – Orne) après le coup de sifflet final.
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« Ça s’est bien passé mais ça n’a pas été simple. On a le résultat, mais on doit encore améliorer nos contenus, c’est une certitude. Sur le premier quart d’heure, l’équipe bastiaise nous a été supérieure. On est heureux d’avoir ouvert le score sur notre première situation pratiquement. Derrière, on a peut-être été plus efficaces défensivement. Le scénario du match a fait que c’était peut-être aussi plus facile dans les têtes, avec un deuxième but marqué rapidement en deuxième mi-temps aussi. Mais on doit cruellement élever notre niveau technique, notre capacité à faire de meilleurs choix de jeu en possession. Je trouve qu’on a trop souvent le ballon qui nous brûle les pieds, qu’on perd des ballons qu’on ne doit pas perdre et qui auraient pu nous coûter très cher aussi […]. Un penalty aurait pu être sifflé contre nous, pein de facteurs font que ça tourne dans le bon sens pour nous aujourd’hui. »
Un état d’esprit en nette progression
« Notre projet, il n’est pas lié qu’au projet de jeu : il y a l’identité, l’état d’esprit et le style de jeu qu’on veut mener. Mais les fondements, les bases, c’est l’état d’esprit. À partir du moment où il est au rendez-vous, forcément le jeu peut exister. Je pense qu’on a parfois oublié certaines choses fondamentales par le passé, comme le don de soi, le sens du sacrifice, le fait de travailler pour ses coéquipiers. À partir du moment où on a cet état d’esprit-là, notre jeu peut enfin exister. Je pense qu’on a peut-être voulu faire passer le jeu avant l’état d’esprit, certaines fois. Mais pour gagner un match, il faut des bases. »
La composition d’équipe étonnante au coup d’envoi
« Je voulais récompenser les entrants vus contre Martigues, je pense que c’est eux qui ont fait la différence à Gueugnon. Ils devaient débuter un match enfin, même sans être à leur poste préférentiel : je pense à Mickaël Le Bihan, à Bilal Brahim… Ils ont fait front, ils ont fait corps quand on n’avait pas le ballon ce qui nous a permis d’aller vers quelques chose qui m’anime : une sélection au mérite. Personne n’est indétrônable, il n’y a pas de statut dans cette équipe-là. L’idée, c’est que chacun se donne au maximum et qu’on puisse rebattre les cartes à chaque fois pour que l’équipe ait des prestations qui soient de mieux en mieux. Le résultat c’est à nouveau une victoire. Donc on est dans le vrai […]. Pour Yannis Clémentia, sur cet espace-temps qui nous est donné, j’ai souhaité lui donner l’opportunité de s’exprimer. Chose faite. Maintenant, attention, comme pour tout joueur rien n’est acquis, il faut prouver à chaque fois. Sa première mi-temps n’est d’ailleurs pas au niveau de ce qu’il doit produire, la deuxième est plus cohérente. »
Source : francebleu.fr
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport