Lanterne rouge lors de huit des dix premières journées de Ligue 2, l’ESTAC Troyes vient d’enchaîner deux succès consécutifs en championnat et quitte la dernière place ! Sa dernière victime : le Pau FC, qui a complètement déjoué en seconde période et s’est incliné 3-0 au Stade de l’Aube, malgré deux penaltys arrêtés par Bingourou Kamara qui auraient pu corser l’addition. Un résultat et une prestation qui ont fortement déplu à Nicolas Usaï, qui n’a pas caché sa colère froide en conférence de presse après la partie. France Bleu Béarn Bigorre partage sur ses réseaux sociaux un extrait de son discours.
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« Après le premier but, j’ai le sentiment qu’on a coupé la lumière. Pas de révolte, pas de caractère, après une première mi-temps où nous n’avons pas été mis en danger, où on avait le ballon, la maîtrise. On avait mis en garde les joueurs à la mi-temps mais force est de constater que ce premier but nous fait beaucoup de mal. Au-delà du contenu, c’est l’aspect psychologique qui est inquiétant ce soir. On va jouer dans trois jours, il faut absolument qu’on ait un électrochoc, qu’on soit conscients de la période dans laquelle on est. »
🎙 « Le sentiment d’avoir éteint la lumière en deuxième période » regrette l’entraîneur du @PauFootballClub Nicolas Usaï, inquiet après la correction à Troyes (3-0). #ESTACPAUFC #Ligue2BKT #FBsport pic.twitter.com/qjuUVyMPjH
— France Bleu Béarn Bigorre (@FB_BearnBigorre) October 29, 2024
« À partir du moment où on a encaissé le premier but, on a senti l’équipe se déliter. Il ne se passait rien, même au niveau de la communication entre les joueurs. C’est une soirée difficile, et encore l’addition aurait pu être encore pire puisque Bingourou arrête deux penaltys. C’est assez rare pour le signaler. C’est une sale soirée […]. On a fait n’importe quoi, on s’est exposé, on a perdu des ballons et on s’est mis en danger tous seuls en deuxième mi-temps. »
De l’inquiétude commence-t-elle à poindre dans l’esprit du coach ?
« Je serais inconscient de ne pas être inquiet après ces deux dernières prestations. Cela fait même trois matchs qu’on joue et qu’on ne joue qu’une mi-temps ! Il y a des motifs d’inquiétude. Le caractère, c’est aussi très important dans ces moments-là. Qu’on soit en capacité de réagir rapidement quand le bateau tangue. Les joueurs sont abattus, heureusement qu’ils sont abattus. Mais on n’a pas le temps de réfléchir, de cogiter. Il faut vite y retourner, mais y retourner avec d’autres ingrédients. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport