Championnat

Grenoble – Oswald Tanchot s’exprime avant un match face à Annecy « qui compte pour beaucoup de personnes dans les deux camps »

Défait chez le leader parisien (1-2) samedi dernier, Grenoble pourra au moins s’appuyer sur une seconde période de bien meilleure facture que la première pour tenter de se relancer dès ce soir (20h30) face au FCA. Les Isérois sont toujours invaincus au Stade des Alpes et s’apprêtent à accueillir des Annéciens auteurs d’un début d’exercice particulièrement réussi qui leur permet notamment d’être présents dans le top 5 à l’aube de cette 11e journée de Ligue 2. L’entraîneur du GF38, Oswald Tanchot, est revenu sur le revers dans la capitale, les difficultés à l’extérieur et la rivalité naissante face au voisin haut-savoyard au micro de nos confrères de Métro-Sports.

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La défaite à Paris

« Je pense qu’il y’avait de la place en réussissant notre première mi-temps ou en tout cas en rentrant à 0-1 à la pause et pas à 0-2. On a été, à mon avis, loin de ce qu’on peut faire sur la première. On a laissé le Paris FC jouer sur ses points forts et dans ce qu’il aime faire pendant une partie du match, avec trop peu d’intensité notamment au milieu de terrain où on a été trop tendre. C’est quelque chose qu’on doit améliorer, parce qu’on a souvent, à l’extérieur, un milieu de terrain qui ne nous permet pas d’imposer notre jeu. Il faut qu’on montre plus de caractère dans ce secteur de jeu-là […] On aurait pu aussi renoncer à se battre parce qu’on avait un match mardi, on a toujours voulu exister dans ce match-là. C’est à mettre au crédit des joueurs, on a offert une deuxième mi-temps digne. Ça fait partie des satisfactions même si ça ne vaut pas de point. »

La différence de performance à domicile et à l’extérieur

« Franchement, je ne l’explique pas. On fait sans doute les choses mieux, parce qu’on gagne. On a sans doute plus de caractère, de tempérament, d’intensité. On commence nos matchs avec plus de force, d’impact. On n’a pas joué les mêmes équipes, ce ne sont pas les mêmes scénarios. Je ne pourrais pas vous dire, parce qu’il n’y a pas fait quelque chose qu’on fait à domicile et qu’on ne veut pas faire à l’extérieur, ou l’inverse. »

Le match face à Annecy, un vrai derby ?

« Je vais être honnête, je ne savais pas que c’était un match en arrivant ici. J’imaginais bien que la proximité géographique faisait que, mais je n’avais pas cerné que ce match-là pouvait être dans la catégorie des derbys. On va dire que pour l’instant, ça ne fait pas partie des derbys historiques ou des classiques en France. Je sais qu’il compte pour beaucoup de personnes dans les deux camps. De toute façon, dans un cadre un peu plus large, les joueurs, hormis quand ils revêtissent le maillot de Saint-Étienne, les derbys… Comme il n’y a plus de joueurs qui font leur carrière dans un club du début à la fin, et que souvent, ils sont de passage… Ça permet de les motiver, de les intéresser, de vendre quelque chose au grand public. C’est sympa, c’est une émulation. Je pense que les joueurs savent qu’il faut gagner demain parce qu’on en a besoin, mais si c’était un autre adversaire, ils seraient tout aussi motivés. »

Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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