La rédemption n’aura pas eu lieu ce week-end pour le FC Nantes (12e). À Strasbourg, les Canaris ont rapidement concédé le premier but d’Andrey Santos avant de progressivement couler en seconde période (3-1). Pourtant bien lancé dans sa saison, le FCN reste désormais sur une série de six matchs consécutifs sans victoire et glisse à la 12e place de Ligue 1, à trois point seulement de la place de barragiste occupée par l’ASSE. Interrogée en zone mixte à l’issue de la rencontre, l’entraîneur nantais, Antoine Kombouaré, a pointé du doigt le manque d’efficacité de ses joueurs et les difficultés du groupe à mettre fin à la mauvaise dynamique du moment.
À lire aussi >> FC Nantes – Deux jeunes joueurs signent leurs premiers contrats professionnels
« Une grosse déception, parce qu’on est venu ici avec l’ambition de ramener un résultat. Dans le jeu c’est pas trop mal, mais tu prends trois buts et quand tu es faible défensivement… Ils ont tiré neuf fois, cinq tirs cadrés, et on prend trois buts. Ça veut dire qu’on est trop faible défensivement et c’est impossible de gagner un match […] Il n’y a pas eu tant de vagues que ça, on a plus tiré qu’eux, c’est l’efficacité dans la surface de réparation. On a le sentiment de ne pas avoir trop mal défendu, d’avoir empêché cette équipe de relancer court, on a récupéré des ballons, on a été capable de leur poser des problèmes… Mais on ne marque pas, et eux ont été hyper efficaces […] Le score est sévère, ils ont cinq tirs cadrés, nous six. Il y a des tournants, à 0-0, Mostafa (Mohamed) a la première occasion sur un ballon récupéré là-haut, on ne marque pas. Et puis derrière on prend un but casquette. Le coup-franc, on n’est pas bien aligné. Puis après, à 0-1 en début de deuxième mi-temps, on a une grosse occasion avec Douglas (Augusto) en face à face. On ne marque pas là, si on revient à 1-1 ça peut être différent. Mais c’est vrai qu’on a été puni, les rares fois où ils sont entrés dans la surface de réparation, ils ont marqué. C’est pour ça que c’est un score sévère, mais en même temps, c’est le haut niveau, c’est être efficace […] Dans le foot, le plus dur c’est de marquer. Et nous, on a donné des buts trop faciles […] C’est clair que quand tu perds quatre, cinq, six fois, le doute s’installe. C’est pour ça qu’il y a de la fébrilité, c’est ce que je ressens. »
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport