Lancé dans un marathon de 5 matchs en 15 jours, Pau (7e) a commencé par un match nul (1-1) face à Bastia ce mardi. Les Béarnais seront de retour sur le pont dès vendredi (20h) pour enchaîner face à une équipe d’Amiens (9e) qui peine à se déplacer en ce début de saison. L’entraîneur palois, Nicolas Usaï, était présent en conférence de presse ce jeudi afin de revenir sur l’état de forme de ses hommes et sur la 10e journée de Ligue 2 à venir face contre les Picards.
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Comment la récupération est-elle gérée ?
« Le staff médical a beaucoup travaillé. L’idée était de basculer dès la fin du match sur un protocole récupération, c’est ce qui a été fait. Un entraînement était prévu à 21h30 pour les joueurs qui avaient peu ou pas joué. Il faut replonger immédiatement dans le match de demain (ndlr : vendredi). On avait utilisé le terme « tunnel », à chaque fois qu’il y a des points qui tombent, on voit un peu plus de lumière. L’idée, c’est de continuer à faire tourner le compteur. »
L’adversaire amiénois
« Il y a de la vitesse sur les côtés, ils mettent beaucoup de verticalité à la récupération. Un attaquant, peut-être à la différence du nôtre, qui prend immédiatement la profondeur et qui a marqué 30 buts en deux saisons, Louis Mafouta. Des joueurs de côté très bons, une volonté de vite verticaliser le jeu. Une équipe très bien organisée, qui a joué dans différentes organisations puisqu’elle a joué à trois sur des matchs à l’extérieur, elle sort d’un match contre Ajaccio où ils ont joué à quatre. Je connais très bien le coach, donc je connais ses axes de travail et ce sur quoi il appuie. C’est une équipe de qualité qui va se présenter demain au Nouste Camp. Ils défendent très bien collectivement, et ils ont la faculté de se projeter très rapidement. »
Une forteresse à défendre ?
« Ce n’est pas quelque chose qu’on a évoqué sur le plan comptable. Mais on est tous déterminés à faire preuve d’engagement et d’enthousiasme quand on joue au Nouste Camp. Quand on joue à l’extérieur aussi, mais effectivement, la frustration de mardi, c’est de ne pas avoir emmené le public avec nous sur la seconde période, ne serait-ce que sur un temps fort d’une dizaine de minutes. On n’a pas eu de temps fort où on sentait qu’on pouvait faire la différence sur le dernier quart d’heure ou dans les dix dernières minutes. Sur le plan athlétique, que ce soit Bastia ou nous, on a fait un match important sur les données. On a fait plus de 120 kilomètres sur ce match-là. Si on avait pas été en capacité de faire ces efforts-là, on aurait sûrement perdu le match sur la seconde période. Ça fait partie des axes de progression, et c’est une progression par rapport à ce qu’on était en capacité de faire en début de saison. »
Photo Nathan Barange/Icon Sport