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Rodez – Mohamed Bouchouari, le Ruthénois qui a appris à jouer au football pieds nus

Buteur contre Grenoble, passeur décisif face à Martigues, Mohamed Bouchouari a grandement participé aux deux derniers succès du Rodez Aveyron Football en Ligue 2 et donc à la sortie de la zone rouge de cette équipe ruthénoise ! Formé entre autres par le Beerschot à Anvers, le PSV aux Pays-Bas mais aussi Anderlecht, le belgo-marocain a également passé six années de sa vie à Zulte Waregem dont une bonne partie dans l’académie de Jean-Marc Guillou, qui prône une philosophie de formation très particulière et contraire aux principes du football moderne, sans crampons jusqu’à un âge très avancé. Interrogé par nos confrères de Radio Totem, le piston polyvalent a répondu à des questions sur le prochain adversaire, le FC Lorient, et a retracé son parcours ainsi que cette expérience très spéciale.

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« On a joué Metz, qui descendait de Ligue 1, c’était pas mal aussi ! C’est dommage qu’on ait pris des buts si vite dans ce match-là. La même chose vaut pour Lorient, ils ont encore des joueurs de l’année passée, ça ne va pas être un match facile mais c’est à nous de trouver leur point faible pour essayer de gagner ce match. On a encore quelques jours pour travailler ça. »

La formation dans l’académie de Jean-Marc Guillou

« Je n’ai pas eu une formation « normale » : c’était une académie où l’on s’entraînait pieds nus. Jean-Marc Guillou, qui a des académies un peu partout dans le monde, y compris à Lierse, a construit la même chose à Zulte Waregem. Moi, j’étais dans cette académie-là. On s’entraînait deux fois par jour entre les cours à l’école, et c’était à chaque fois pieds nus. C’était pour nous permettre de sentir le ballon et nous faire progresser techniquement. On n’a commencé à mettre les crampons qu’à partir de 16 ans, pour découvrir le vrai football. »

« Cela veut dire qu’avant 16 ans, on jouait contre des adversaires en crampons alors que nous étions pieds nus. Ça devait nous faire comprendre que dans le foot, il ne fallait pas être dans le duel trop souvent. Ça nous force à jouer vite, à lâcher le ballon, à ne pas rentrer dans le duel, à être techniquement forts. »

Source : radiototem.net

Photo RAF

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