Il y a du changement dans l’air au Nîmes Olympique, club professionnel pensionnaire de National qui a toutefois un peu de mal à lancer sa saison 2024-2025. L’impopulaire et peu fréquenté stade des Antonins, utilisé en enceinte de substitution depuis début 2023, devrait être remplacé par un Stade des Costières remis aux normes à l’avenir, si la municipalité récupère effectivement les droits d’exploitation des travées historiques du club gardois à partir de janvier 2025. L’adjoint aux sports et ancien arbitre professionnel Nicolas Rainville était sur le plateau de nos confrères d’Objectif Gard ce mardi 22 octobre pour évoquer ce dossier épineux et la possibilité de rendre à nouveau disponible ce stade que les fans de foot à Nîmes ont gardent dans leur coeur, après l’échec des projets immobiliers du président Rani Assaf.
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« Je ne crois pas que d’ici le 31 décembre, le permis de construire soit délivré ou le stade soit vendu. Donc le 1er janvier 2025, le Stade des Costières revient dans le giron de la ville. Monsieur le Maire a trois ou quatre options, avec dossiers sur la table, pour le réhabiliter. Je vous le dis et je vous le confirme : le Nîmes Olympique rejouera dans un stade des Costières rénové pour la Ligue de Football Professionnel. Avec un éclairage « Ligue 1 », on est obligés de le faire, une pelouse « Ligue 1 », et tout le reste à savoir la communication, les loges… tout sera fait au fur et à mesure que le Nîmes Olympique remontera les divisions. »
« Le maire ne s’est, à ma connaissance, pas exprimé sur les montants. Il y a (au moins) trois options, qui se chiffres en millions d’euros […]. Le projet de M. Assaf était très séduisant mais force est de constater qu’au fil des années, le président coupait les vivres au club… La première année, on se maintient en Ligue 1 grâce au Covid, celle d’après on descend en Ligue 2, on se retrouve aujourd’hui en National avec un stade qui n’est plus qu’un prétexte pour faire du business. »
« On a mis des investisseurs en contact avec M. Rani Assaf, en leur demandant quatre critères. S’occuper de la formation, d’équipes féminines, conserver les Socios et les anciens du Nîmes Olympique pour garder l’ADN du club. Une fois ces critères validés, je donnais le numéro de Rani Assaf. Mais celui-ci n’a jamais décroché. Et quand je vous parle d’investisseurs, ce ne sont pas des petits ! J’ai présenté à Rani Assaf quelqu’un qui lève des milliards d’euros. Et il n’a pas daigné lui répondre. Il y a trois semaines encore, j’ai fait visiter le Stade des Costières à des investisseurs qui ont un club en Amérique du Sud. Ils voulaient développer le Portugal et la France. Je leur ai présenté ce que nous voulions faire, ils ont dit qu’ils étaient partants. Rani Assaf ne décroche pas. »
Photo Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport