Fin de série pour l’USL Dunkerque qui a chuté lors de la 9e journée de Ligue 2 au terme d’un match très spectaculaire sur la pelouse de Laval (2-3) après un penalty manqué dans le temps additionnel. Mais lors de sa conférence de presse, l’entraîneur Luis Castro a surtout insisté sur les nombreuses erreurs d’arbitrage dont il estime avoir été victime lors de cette partie. Le technicien portugais a laissé éclater sa colère face à des faits de jeu contraires.
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« J’ai parlé à la mi-temps avec les arbitres. Je n’aime pas faire cela en conférence de presse, mais c’est fatiguant tout le match avec l’arbitrage. On marque un but qui n’est 100% pas hors-jeu. Je pense qu’il y a deux joueurs qui couvrent, dont au moins Vargas ! Après, on voit plusieurs fois que Laval défend en accrochant nos joueurs avec les bras. Au final, on siffle une faute contre nous d’Opa Sanganté… Je parle avec du respect aux arbitres, mais ils doivent aussi respecter notre travail aussi. Si on fait 1-1, le match est totalement différent. Le but de Laval est plus proche du hors-jeu que le nôtre qui a été refusé. La France, c’est l’un des 5 meilleurs pays du foot. C’est important de mettre la VAR dans un championnat professionnel. Je suis Portugais, je viens en France car je pense que c’est un championnat beaucoup plus équilibré. Si c’est sur un match, OK. Mais là, le problème de l’arbitrage c’est sur 3-4-5 matchs… On a eu minimum 4 penaltys non sifflés depuis le début de saison. On fait des erreurs aussi, mais quand ça se répète à force… C’est très dur. Opa Sanganté titulaire au retour de la trêve internationale ? Je ne veux pas parler d’un joueur. On perd ensemble. C’est moi le responsable. C’est vrai que c’est dur de jouer le vendredi au retour de la trêve, on va regarder. On prend 3 frappes pour 3 buts, nous on touche le poteau, on a eu beaucoup de grosses d’opportunités… Nous étions capables à la mi-temps de changer le match. On doit aussi garder le positif de cette défaite et prendre la réflexion de voir ce qu’il faut changer. Si on joue tout le temps comme aujourd’hui, on ne perdra pas beaucoup de matchs. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
