Formé au FC Metz, Milan Robin n’a pas porté le maillot de l’équipe première avec les Grenats avant son départ en 2021. Le milieu de terrain de 24 ans est passé par la case National pendant trois saisons : deux à Cholet avant d’obtenir la montée avec Martigues la saison dernière. Invité de l’émission Grenadine, il revient sur les chemins détournés qu’il a pris pour finalement arriver en Ligue 2, parmi les pros avec déjà deux buts au compteur.
À lire aussi >> Ligue 2 – Le FC Martigues réfléchit à disputer ses matchs à « domicile »… dans les Hauts-de-France !
« Lors de ma dernière année de stagiaire pro à Metz, je me fais une pubalgie en novembre et je ne rejoue pas de la saison. J’ai participé un peu à la montée de la réserve (de R1 en N3) mais je me suis fait opérer en février et j’étais en fin de contrat. L’année d’après je touchais mon chômage pour jouer avec Metz, je n’étais plus sous contrat. Ils ne m’ont pas laissé tomber, ils m’ont proposé cette solution et j’ai accepté. Il y a plein de jeunes qui ne l’auraient pas accepté. Mais je savais que Metz était un bon club avec des infrastructures de haut niveau et je me dis que j’ai fait des bons choix […] (En 2020), ils ne me font pas signer pro mais comme il y avait encore des personnes qui croyaient en moi, ils m’envoient une porte de sortie vers Seraing (ndlr, club belge affilié au FC Metz), je pars à Seraing et au bout de trois semaines, Metz me rappelle pour me proposer un contrat d’un an pour encadrer la réserve en N2. J’accepte et je reviens et c’est cette saison où j’ai le plus progressé avec des coach comme Grégory Proment, Laurent Agouazi, Sébastien Muet. Je dois une fière chandelle à Grégory Proment qui m’a fait prendre conscience des qualités que j’avais. »
Sur ses années en N1 : « Ça s’est fait rapidement quand Richard Déziré prend Cholet en National. Ça s’est fait direct, je me dis qu’en N1 je vais continuer à progresser. Je ne sais pas si dans l’immédiat j’étais prêt à passer en Ligue 1 ou en Ligue 2. Je réalise un bon début de saison et je me fais en septembre une déchirure au quadriceps qui m’éloigne des terrains jusqu’en janvier. La deuxième saison, je recule d’un cran et je fais une super saison mais je me fais la même blessure côté gauche en fin de saison. En fin de contrat, je souhaitais grimper un peu de niveau. Il y a eu des discussions avec des clubs de Ligue 2 mais ça prenait un peu trop de temps et c’est là que j’ai rejoint Martigues […] Je savais qu’à un moment ça finirait par payer. Si tu es un jeune joueur qui travaille et qui ne lâche jamais rien, à un moment donné, les portes finissent par s’ouvrir. »
L’interview en intégralité sur la chaîne Youtube de Flodas
Photo ©Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
