Championnat

Claude Ferrandi : « Les clubs de Ligue 2 ont demandé à Vincent Labrune d’être plus à leur écoute, il s’est engagé »

Alors que son équipe a plutôt bien démarré la saison de Ligue 2 avec 12 points en sept rencontres disputées, Claude Ferrandi a accordé une interview à Corse Matin dans laquelle il aborde de très nombreux sujets comme les finances de Bastia, l’avancée des travaux du stade et la situation sportive. Peu rassuré par les accords des droits TV négociés avec DAZN et beIN Sports, le président du club bastiais a montré sa volonté de faire entendre davantage sa voix au Conseil d’Administration de la LFP, qui pourrait accorder davantage de place aux clubs de Ligue 2 à l’avenir…

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« Les rapports avec Vincent Labrune sont très bons, comme avec tout le monde. On a été solidaires avec ce président pendant quatre ans, dans une période très compliquée avec le Covid et le flop Mediapro. On a voulu tirer un bilan ensemble de tout ce qui avait été fait et comment on pouvait repartir sur un nouveau projet. Le président Labrune a été réélu, aujourd’hui on doit travailler avec lui. Nous lui avons demandé, clubs de Ligue 2, d’être plus à notre écoute et il s’est engagé à le faire. Nous voulons prendre plus de place dans la gouvernance de cette Ligue. Ce n’est pas un blanc-seing, nous avons des choses à faire valoir et s’il a besoin du SCB, il peut compter sur nous. »

Le président analyse à froid sa lourde suspension après l’altercation avec le membre du  staff amiénois 

« Je regrette (mon geste). Mais ce que je regrette encore plus, c’est que le délégué qui était présent a laissé cette personne m’insulter. Il n’y a eu aucune mention de son comportement pendant et après le match. Tout ce qui a été retenu, c’est que j’ai bousculé cet homme qui s’est approché de moi en m’insultant à plusieurs reprises […]. Les personnes qui me connaissent, y compris dans les instances, savent très bien quelle personne je suis. J’ai mes qualités et mes défauts et je ne changerai pas. J’essaierai de mettre un peu d’eau dans mon vin, mais jamais je me laisserai insulter. »

L’entretien complet est à lire dans le journal Corse Matin.

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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