Défait à Bastia (1-2), le Paris FC a enchaîné un second revers consécutif après celui concédé à Charléty contre Metz (1-2). Particulièrement attendus cette saison, les Franciliens rentrent doucement dans une dynamique plus compliquée et se doivent de réagir rapidement. Cette semaine à trois matchs peut donc être vue comme une aubaine, avec l’opportunité de se remettre sur les bons rails dès ce soir (20h30) lors de la 6e journée de Ligue 2. La tâche ne sera pas aisée, puisque le PFC (6e) recevra une équipe de Guingamp (2e) qui réalise un bon début d’exercice. L’entraîneur parisien, Stéphane Gilli, est revenu sur l’actualité de son équipe et notamment la gestion de son groupe avec les suspensions de Krasso et Marchetti.
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Les suspensions de Krasso et Marchetti et la gestion du turnover
« Dans une semaine à trois matchs, ce n’est pas la meilleure des choses qui puissent arriver. Mais c’est comme ça, c’est dommageable. Je pense qu’on aurait dû avoir un peu plus de maîtrise, on savait tout ça mais bon, c’est fait. En dehors de ça, les joueurs qui sont aptes sont toujours les mêmes depuis vendredi, il n’y a pas de blessé. Pour Ilan Kebbal, je pense que ça va être bon. Il avait la cheville bien enflée, hier c’était un peu mieux, et on va faire un dernier test cet après-midi (ndlr : lundi) […] Le turnover n’est pas forcé parce qu’il y a de la qualité. S’il n’avait pas pris ce carton, Vincent Marchetti aurait sûrement jouer. Il avait une petite gêne à Bastia, mais sur le reste, on va mettre une équipe compétitive. J’ai la chance d’avoir, sur certains secteurs, beaucoup de choix et de la qualité, on va voir demain l’équipe qu’on va aligner. »
La défaite à Bastia
« Il y a la réalité du terrain, l’équipe, le papier, ce que l’on veut faire avec le club. On connaît les ambitions, mais à un moment donné, la vérité est sur le terrain. Et aujourd’hui, par rapport au match, au résultat, on est loin de nos ambitions. On doit être plus mature dans beaucoup de choses. Le match de Metz m’avait déjà frustré, par rapport à l’entame et à d’autres choses. J’attendais beaucoup de ce match de Bastia. Sur certains aspects on a répondu, mais on ne peut pas donner des buts comme on en a donné si on espère jouer le haut de tableau. On a un début de match idéal, on avait identifié des choses qui fonctionnaient tout le temps. On savait qu’ils allaient venir nous chercher, qu’il y’aurait de l’espace dans le dos des latéraux même s’ils avaient changé de système. Et on se complique la vie sur des choses qui n’ont pas lieu d’être. Si on n’est pas capable de progresser là-dessus, ça va être compliqué. C’est pour ça que notre place est celle qu’on mérite, à chaud ou à froid, je pense la même chose […] Il y a des axes d’amélioration, mais c’est surtout, pour moi, sur l’esprit et la mentalité. On doit être capable de supporter cette pression et d’être plus juste et rigoureux dans certains aspects du jeu. »
Une rencontre décisive face à Guingamp ?
«Non, on sera à la 7ème journée, il en restera encore 27. Sur les deux matchs qui arrivent, il faut qu’on prenne des points. Rien qu’avec un nul à Bastia, on est premier aujourd’hui et peut-être que le regard des gens est différent. Mais on sait qu’avec les attentes qu’il y a, il faut prendre des points sur les deux matchs qui arrivent. Mais cette rencontre ne sera pas décisive. Après, soit on reviendra en haut, soit on tombera dans le ventre mou. Et il faudra continuer à travailler, à s’améliorer, à se perfectionner. Avec le début de saison de l’an dernier, je ne vais pas commencer à paniquer parce que c’était encore plus délicat. J’ai confiance en mes joueurs, en la force qu’on a, en la qualité de cette équipe. Maintenant il y a des choses que l’on doit améliorer, et ça c’est mon travail. C’est moi le premier responsable des échecs contre Metz et Bastia, donc à moi de trouver les solutions. »
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport