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Nantes – Après Angers (1-1), Antoine Kombouaré se dit très « frustré » et « déçu d’avoir perdu deux points »

En déplacement à Angers pour le compte de la 5e journée de Ligue 1, le FC Nantes s’était mis sur les bons rails en ouvrant le score par Lepenant avant d’être rejoint par un pénalty d’Abdelli dans la foulée. Une égalisation rapide, qui a perturbé les Canaris dans leur plan de jeu et leurs intentions, forçant ces derniers à se contenter du point du nul (1-1). Le tacticien nantais, Antoine Kombouaré, est revenu sur le scénario de la partie et n’a pas caché sa frustration en conférence d’après-match.

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Un match nul frustrant

« Beaucoup de frustration, à l’image de ce que j’ai vu en rentrant dans le vestiaire à la tête de mes joueurs. Frustré parce que le sentiment d’avoir fait quand même un bon match, d’avoir pris l’avantage, puis de ne prendre qu’un point dans ce match où tu peux, avec plus de réalisme et d’efficacité, en prendre trois. Donc déçu d’avoir perdu deux points aujourd’hui, c’est vraiment le sentiment de tout le monde […] Après le pénalty, j’ai senti beaucoup de frustration. Et puis on a perdu le fil. Je n’ai pas aimé notre seconde mi-temps, parce que il y a eu beaucoup trop de déchet, on n’a jamais pu construire notre jeu comme on l’a fait lors de l’entame de la première mi-temps. Quand tu n’arrives pas à poser ton jeu, tes attaques, tu te crées moins de situations. Ce qu’on doit retenir de ce match, c’est que lorsque tu n’es pas capable de gagner, il ne faut pas perdre. C’est la satisfaction de l’après-midi. Mais autant contre Reims on a perdu un point, autant aujourd’hui on en a perdu deux. On est un peu sorti de notre match, je pense que c’est dans la tête que ça s’est passé. Eux sont montés d’un cran aussi, il ne faut pas oublier ça. Angers a fait une bien meilleure seconde période, et nous on a été en difficulté parce que sous la pression, on a été moins bon techniquement. »

Une tendance à se relâcher après l’ouverture du score ?

« C’est ça qui est problématique. Ça arrive une première fois, tu préviens, tu en parles. La deuxième fois, tu dis « bon… ». Et la troisième fois, c’est rageant. Puis surtout, il y a une façon d’encaisser les buts. Si c’est un tir exceptionnel, un but fantastique, tu ne dis rien. Mais là, concéder ce genre de but, c’est douloureux. Je pense que c’est ça, même si ce n’est pas la seule raison, mais c’est une des raisons pour laquelle on n’a pas notre visage en deuxième mi-temps. »

Photo by Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport

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