Championnat

HAC – Didier Digard après Toulouse (0-2) : « Quand on passe à ce point à côté, on ne peut que rebondir »

Au contact du TFC pendant une bonne partie de sa quatrième journée de Ligue 1, le HAC a craqué lors des vingt dernières minutes de la rencontre et s’est finalement incliné (0-2) sur la pelouse du Stadium. Une défaite qui fait mal, et qui relance un concurrent direct au maintien qui n’avait pris que deux points en trois rencontres avant ce week-end. Les Normands restent tout de même à bonne distance de la zone rouge, mais devront enchaîner par un second déplacement consécutif à Monaco dès dimanche prochain. Présent en conférence de presse à l’issue de la partie, l’entraîneur havrais, Didier Digard, est revenu sur les clés de la partie et sur la prestation de ses hommes.

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« C’est difficile à expliquer, sincèrement. Ça va être des théories, c’est notre premier match à cette heure-ci, avec la température. Mais ce ne sont que des théories. Ça se voyait dès l’échauffement, même depuis hier. C’était beaucoup moins bien que ces derniers temps. Ce qu’on dit, c’est que quand on passe à ce point à côté, on ne peut que rebondir. C’est frustrant pour les joueurs, parce que c’est vraiment une mauvaise prestation. Pour les gens qui ont fait le déplacement, nos supporters qui sont venus jusqu’ici, c’est vrai que c’est dur. Mais ça fait partie du foot aussi […] Si on analyse le match en général, c’était beaucoup trop peu […] Je ne suis pas de nature à tirer des conclusions aussi rapides. On ne peut pas être confiant au vu de notre prestation, mais on ne peut pas non plus ne pas être confiant au vu de ce qu’on a fait jusqu’ici. C’était un non match, on doit l’accepter, analyser, et continuer de travailler pour rebondir. Mais je n’ai pas de grosse inquiétude quand on passe autant à côté […] On n’a très peu pesé offensivement, c’est ce qui est dérangeant parce qu’ils nous ont vraiment laissé la place et l’opportunité […] Je ne veux pas me réfugier et charger mes attaquants. Peut-être qu’ils n’ont pas été assez bien accompagnés, peut-être que mes milieux auraient pu plonger à leur place. C’est une défaillance collective, moi y compris. On va tous s’y remettre et ne pas accabler un poste plus qu’un autre. »

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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