Grenoble accueille Caen ce lundi soir (20h45) au Stade des Alpes. Treizième de Ligue 2 avant le coup d’envoi de ce match de clôture de la 4e journée, le GF38 a effectué un début de saison mitigé avant la trêve internationale (une victoire, une défaite, un nul). Dans les colonnes du Dauphiné Libéré ce lundi, l’entraîneur Oswald Tanchot modère les attentes et pointe un obstacle déjà remarqué par ses prédécesseurs : les conditions d’entraînement.
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« Je connaissais le contexte mais je ne pensais pas qu’en septembre, on aurait un terrain d’entraînement déjà mort, il ne faut pas avoir peur des mots. C’est ce qui m’embête le plus. Le reste, je peux m’adapter, je viens du football d’en-bas et j’ai une capacité d’adaptation à plein de choses. Mais on a besoin d’un bon terrain pour faire notre métier. C’est un vrai frein. Il n’est pas adapté à une équipe de Ligue 2. Et pourtant on m’a dit qu’il avait été refait. »
Confronté à des problèmes d’infrastructures depuis plusieurs saisons, le GF38 projette de s’installer dans un nouveau centre d’entraînement à la Côte-Saint-André mais la date du déménagement n’est pas encore connue.
Sur le mercato : « Il y a eu un nombre de mouvements élevé dans les deux sens. Il faut être capable de travailler dans ces conditions-là, ça fait partie du métier. Mais de plus en plus, tout se fait le dernier jour […] Les joueurs qui sont partis avaient des matchs en L2 : Bamba, Sbaï, Perez, Monfray, Tourraine… Sans parler de Maubleu ! On les a remplacé par des joueurs ayant moins de matchs. Pour moi, à l’instant T, on est moins bon que l’année dernière. Après, si on parle de potentiel, c’est intéressant, oui. Le travail et l’état d’esprit font la différence. »
Photo ©Dave Winter/FEP/Icon Sport