Le SM Caen a bénéficié de deux bonnes semaines afin d’intégrer ses recrues et de se préparer au retour de la Ligue 2 après un début de saison compliqué, mais il n’a finalement pas été en mesure de se relancer face à Grenoble. Les Normands avaient pourtant pris le match par le bon bout en ouvrant le score par l’intermédiaire de Mendy en début de match, avant de progressivement couler au fil des minutes (1-3). Présent en conférence de presse à l’issue de la rencontre, l’entraîneur caennais, Nicolas Seube, est revenu sur la dynamique négative de ses hommes.
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« Très déçu, surtout de la façon dont on a perdu ce match. Notre entame est cohérente, en plus on est récompensé rapidement. Ensuite, je trouve qu’on est tombé dans une possession stérile, on manque cruellement de verticalité dans notre jeu. On a manqué d’agressivité sur le domaine défensif, je trouve qu’on se fait trop facilement transpercer. J’ai senti une équipe de Grenoble bien plus armée que nous dans ce domaine-là, et nous dans un football trop stérile qui ne pose pas de problème à l’adversaire, donc le score est logique (…) Le constat du moment est difficile, mais il est réel. Après notre premier but, c’est Grenoble qui a eu la plupart des situations (…) Je trouve qu’on a perdu des ballons trop simples, des pertes de balles inutiles qui ont des conséquences lourdes (…) Trop de joueurs viennent au ballon, pas assez qui attaquent la profondeur, on devient trop lisible et c’est trop facile à défendre pour l’adversaire (…) Je ne comprends pas l’âme et l’énergie qu’on a dégagées aujourd’hui par rapport aux quinze jours qu’on vient de vivre ensemble (…) On va bien réfléchir et analyser ça puis prendre les bonnes décisions pour que les choses s’inversent (…) Le système est une solution, mais je crois surtout en l’âme et en l’état d’esprit. Le football est un sport collectif, la partition se récite à 11, et il faut que j’ai onze personnes et le banc qui soient dans la même lignée et la même volonté de faire les choses. J’ai encore le sentiment, par moment, de voir des partitions individuelles qui me dérangent, et pas des partitions collectives (…) Je n’ai pas la réponse (ndlr : au sujet de sa position qui pourrait être menacée). Le métier d’entraîneur est à risque, je vais tout faire avec mon staff pour que la roue tourne dans notre sens. »
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