Il reste encore quelques réglages à faire pour que Laval devienne plus dangereux et plus efficace également en Ligue 2 cette saison, et l’entraîneur Olivier Frapolli est le premier à s’en rendre compte ! Un secteur dans lequel beaucoup de choses ont changé est notamment l’attaque, avec les départs de Pagis, Labeau-Lascary (de retour de prêt) et Kadile, transféré aux Pays-Bas, ains que les arrivées de Sellouki, Camara, Doucouré ou encore Zohi. Déclarant qu’il était toujours passionné par le Stade lavallois et ravi de participer à son développement, le coach s’est longuement livré dans une interview réalisée par Oxygène Radio.
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« C’est vrai que c’est un peu la difficulté de ce métier à ce niveau-là en tout cas, ce n’était pas prévu (de perdre Kadile notamment). On est tous les ans en reconstruction sur des secteurs qui sont les plus difficiles et les plus importants, parce que si vous ne marquez pas de but, vous ne pouvez pas gagner vos matchs. Ça veut dire qu’on a bien travaillé aussi parce que les joueurs partent pour jouer (à un autre niveau). La prochaine étape c’est de les garder, arriver à garder ses meilleurs joueurs pour pouvoir construire là-dessus. Il y a un équilibre financier à trouver quand même, c’est un peu le problème pour tous les clubs de Ligue 2. »
« Quitte à devoir reconstruire, je voulais avoir des profils différents qui permettraient de faire quelque chose de différent. Ça ne sert à rien d’essayer de refaire ce qu’on a fait la saison dernière de la même façon, on doit se réinventer cette saison et le fait d’avoir des profils différents me permet d’avoir un peu plus de choix. »
Le bilan des trois premières journées
« Comptablement, on est déçus, on ne peut pas être contents de n’avoir pris qu’un point sur les trois premiers matchs c’est évident. Après, je trouve qu’on a fait trois matchs cohérents. Celui qui me laisse plus sur ma faim c’est Grenoble, parce que même si je pense qu’on méritait le nul, je ne me suis pas enthousiasmé dessus. Contre Guingamp j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup plus de choses, même si on a perdu. Et alors à Metz, on était sans ballon la majorité du temps mais on avait du caractère. Cette équipe a montré des choses, même sur certaines phases dans l’utilisation du ballon. Ces deux matchs m’ont plu dans le contenu, dans les intentions. Il faut maintenant absolument gagner les prochains pour mettre de la confiance dans tout ça. »
« Je suis encore en train de chercher la meilleure formule. Le recrutement a été différent de ce qu’on avait couché sur le papier au départ, on a vu des départs tardifs et des arrivées tardives. Je suis en recherche du meilleur système pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Je pense déjà qu’à Metz, sur les 11 titulaires j’ai choisi les meilleurs à leurs postes avec la forme du moment. L’année dernière on avait quelque chose de très marqué, qui a fonctionné mais qui, sur la durée de la saison, s’est effrité. Je veux cette année qu’on soit capable de jouer dans plusieurs animations, plusieurs systèmes, que ce soit pour revenir au score ou consolider un résultat. On travaille davantage ça à l’entraînement que l’année dernière. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
