C’est une situation de conflit qu’il n’est pas aisée de résoudre. Alors que les supporters des clubs de Ligue 2 ont été déçus d’apprendre en dernière minute la programmation de huit matchs sur neuf en semaine avec le multiplex le vendredi soir et une rencontre décalée le lundi soir, beIN Sports de son côté avait été clair auprès de la LFP et du Collège Ligue 2 sur son intention de ne pas conserver la case du samedi soir au moment d’aligner 40 millions d’euros pour 100% des droits jusqu’en 2029.
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Depuis, les contestations sont nombreuses dans les stades. Avec certaines actions pacifiques (grève totale des animations, banderoles…) mais d’autres plus radicales et regrettables (dégradations de car-régie, pointeurs laser envers les cadreurs et commentateurs en tribune presse…). Lors de la conférence de presse de rentrée, le directeur de l’antenne de beIN, Florent Houzot, a fait le point sur la situation et appelle à un retour au calme pour poursuivre les négociations avec l’Association Nationale des Supporters, initiées lors d’une réunion le 28 août dernier.
« On va voir quels peuvent être les aménagements possibles, mais on a précisé qu’il ne fallait pas imaginer que le multiplex revienne le samedi. On est honnête et on ne raconte pas d’histoire. Les violences doivent d’abord s’arrêter pour qu’on revienne à une table de discussion », indique M.Houzot dans un entretien accordé à Ouest France. « Elles n’encouragent pas à consentir des efforts et chacun doit en faire des deux côtés. On ne négocie pas sous la menace. Et on sera extrêmement vigilant à la reprise. On ne fera pas prendre de risques à nos commentateurs et aux équipes techniques de notre prestataire. On souhaite retrouver le plus vite possible un climat de sérénité et pouvoir diffuser la Ligue 2 dans de bonnes conditions. La situation est complètement ubuesque. »
Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport
