Il n’est presque plus possible pour un club français de recruter depuis vendredi dernier à 23 heures. Pourtant, les clubs français peuvent encore recruter des joueurs, dans des cas de figures bien précis.
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1- Les joueurs libres
Pas de contrat, pas de transfert : il est encore possible pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 des joueurs « libres », qui n’ont pas pu ou voulu signer dans un club pendant l’été. Cela concerne tout joueur « joueur en formation, professionnel ou fédéral dont le contrat de travail a pris fin avant la clôture de la période d’enregistrement principale et n’ayant pas fait l’objet d’un reclassement amateur », précise le règlement de la Ligue de Football Professionnel
2- Les jokers médicaux
Un club de Ligue 1 ou Ligue 2 peut recruter à tout moment un joueur dans un autre club en cas de :
- décès d’un de ses joueurs sous contrat
- blessure grave d’un de ses gardiens de but (le club ne peut recruter qu’un autre gardien dans ce cas)
- blessure grave (à partir de trois mois d’indisponibilité) d’un joueur lors d’un match de l’équipe de France
En cas de guérison plus rapide que prévue, le joueur blessé et le joker recruté pour le remplacer ne peuvent pas être inscrits sur la même feuille de match pendant les trois mois succédant la constatation de la blessure.
3- Le joker unique
En outre, si un manque dans l’effectif, ou une erreur de casting, est à déplorer, les clubs ont le droit à un « joker » supplémentaire, hors période. C’est, par exemple, ce règlement qui avait permis à l’OM de recruter Valentin Rongier (Nantes) après la fin officielle du mercato.
« Seuls les joueurs titulaires d’une licence « joueur » au sens de l’article 60 des Règlements Généraux de la FFF pour la saison en cours ou les joueurs dont la dernière licence « joueur » a été délivrée par la FFF, la Ligue de Football Professionnel ou une Ligue régionale pourront être recrutés ». Seuls les joueurs évoluant actuellement en France sont donc concernée.
L’utilisation du joker est strictement limitée à un joueur par club.
Photo ©Baptiste Fernandez/Icon Sport
