Après avoir évolué dans un Stade des Alpes silencieux, l’entraîneur du Stade Lavallois, Olivier Frapolli avait été plutôt vocal quant à la situation de tension actuelle entre les supporters et le diffuseur de la Ligue 2, beIN Sports. Il espérait revoir très rapidement des enceintes bruyantes et bouillonnantes, tout en étant conscient de tous les problèmes engendrés par la programmation des matchs le vendredi soir. Invité chez nos confrères de France Bleu Mayenne ce lundi, son président, Laurent Lairy, s’est exprimé à ce sujet et a notamment indiqué que des avancées positives n’étaient pas à exclure.
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« Je peux vous dire qu’on est en pleine réflexion pour essayer de faire bouger cette décision, qui a été assez rapide. Et qui est un peu liée à certains malentendus, ou en tout cas toujours des problématiques de communication. Au moment où je vous parle, je ne peux pas vous affirmer qu’on va arriver à bouger ce créneau, qui a été décidé au dernier moment. Mais en tout cas, beIN n’est pas opposé à revoir la situation. Il s’agit maintenant que tout le monde soit d’accord, que tout le monde puisse à nouveau se mettre autour de la table, et puis de trouver une solution, y compris avec le match de Ligue 1, mais rien n’est figé (…) On a un diffuseur qu’il faut respecter, ils ont mis de l’argent, ils ont investit dans le football. Dans les périodes que l’on vit, c’est compliqué. Les diffuseurs de football au niveau européen, les budgets sont en baisse partout. Parce que maintenant on a le multisport, tout le monde veut répartir ses budgets. Ça c’est une problématique qu’il faut traiter, et je pense que dans les années à venir ce sera encore plus compliqué, donc il faudra changer de modèle. Mais en attendant, on doit respecter notre diffuseur qui a accepté de mettre de l’argent dans le football français. Ce diffuseur n’est pas obtus, nous non plus, et donc il faut trouver un accord dans l’intérêt des trois parties finalement. Eux, les clubs professionnels, et surtout les spectateurs. Moi je milite plutôt pour respecter nos spectateurs, et je pense que si je prends le cas de Laval, on remplit beaucoup plus facilement le stade le samedi que le vendredi soir. Pour ceux qui viennent à Le Basser, mais aussi pour ceux qui veulent se déplacer et suivre leur équipe à l’extérieur. C’est un principe de réalité. J’ai porté ma voix pour que cette modification soit réalisée, je suis entendu par plusieurs présidents. Vincent Labrune l’entend, et il va y avoir, probablement, des évolutions. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport