Alors que se profilent dans quelques semaines les élections à la Ligue de Football Professionnel, Vincent Labrune briguera un second mandat à la tête de l’instance, malgré douze derniers marqués par de longues négociations pour la commercialisation des droits TV, et un résultat éloigné des objectifs initialement annoncés, le dirigeant ne manque pas de soutiens, notamment de la part du président du Montpellier Hérault, Laurent Nicollin, qui a pris la parole samedi dans Midi Libre pour défendre son bilan.
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« Heureusement qu’il était là. Depuis qu’il a été élu, il a géré Mediapro, récupéré Amazon, négocié avec CVC… Il y a un échec sur les droits TV mais Vincent est toujours l’homme de la situation et j’espère qu’il sera toujours président de la Ligue en septembre. »
Néanmoins, le patron du MHSC n’a pas abandonné toute exigence envers la LFP : « La Ligue avait un train de vie pour des droits à un milliard, elle doit le baisser, faire des économies et redonner cette manne aux clubs. C’est l’argent des clubs, pas celui de la Ligue […] Selon le dernier CA de la Ligue, on aurait 7 millions d’euros avec la prime de classement. Et on avait budgétisé 19,5 millions. Il nous manque 12,5 millions, sachant qu’il en manquait déjà un peu, comme toutes les saisons. La DNCG nous avait dit de repartir sur le même montant que le précédent. De notre côté, on pensait avoir des certitudes, on ne les a pas eues. Si on récupère un, deux ou trois millions, ce sera la fête foraine à Palavas […] On a quinze jours pour vendre, pour voir les salaires. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport