Une nouvelle saison démarre pour le Stade Brestois, sous de bien moins bons augures que lors de la saison précédente. Pour leur rentrée en Ligue 1, les Finistériens se sont lourdement inclinés (1-5) face à l’Olympique de Marseille. Malgré la qualification en Ligue des Champions, le recrutement a pris du retard et le manque de profondeur de l’effectif s’est fait ressentir, à l’image d’un Jordan Amavi, titularisé en l’absence de Bradley Locko et en grande souffrance face à Mason Greenwood. Après la rencontre, le coach Eric Roy a tiré un premier signal d’alarme.
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« (On attend) cinq, six joueurs. Qu’est-ce qu’on peut faire avec cet effectif ? Il y a quand même urgence. »
Sur la rencontre : « Je ne pense pas que (Marseille était) un gros client. Je pense sincèrement que nous, on n’a pas été à notre niveau. Le scénario idéal pour eux, c’était de marquer (rapidement). La première fois qu’ils sont entrés sur la surface, ils ont marqué. On n’a pas été assez consistants au milieu notamment et dans les zones défensives. Derrière, on a laissé beaucoup trop de largesse sur des erreurs de placement. On y a été en étant en retard et en étant souvent éliminés par un contrôle orienté ou par une déviation. Tu tombes face à un adversaire qui a tiré 7 fois, moins que toi, qui a cadré 5 fois et qui a marqué 5 buts. Je leur souhaite d’avoir 100% de réussite chaque fois qu’ils vont tirer cette année et ils feront certainement un très bon championnat […] Il va falloir une remise en cause certainement sévère si on veut faire un bon résultat à Lens. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
