Championnat

Ligue 1 – Shay Segev (patron de DAZN) : « Nous avons besoin de 1,5 million d’abonnés ne serait-ce que couvrir nos dépenses »

Après Téléfoot, après Amazon Prime : place à DAZN ! Le nouveau diffuseur de la Ligue 1 (huit matchs sur neuf en direct chaque journée) se lancera ce vendredi avec l’affiche entre le HAC et le PSG en ouverture du championnat. Pour autant, les tarifs élevés proposés par la plateforme anglaise ne semblent pas séduire beaucoup de supporters en France. Dans un long entretien accordé à L’Équipe, le patron de DAZN, Shay Segev, donne quelques précisions sur les objectifs de son groupe, et se justifie sur ces prix vivement contestés.

A lire aussi >> Mercato Ligue 2 – Killian Corredor (Rodez) proche d’un départ à l’étranger !

A lire aussi >> Mercato – Un problème de paiement de l’OL envers Metz concernant Georges Mikautadze

Sur les prix élevés

« Le prix est le résultat de deux facteurs principaux. Le prix que nous payons à la LFP pour les droits et le volume de personnes susceptibles d’acheter ce produit. Ce prix a été établi aussi sur la base de notre expérience sur les marchés voisins et nous estimons qu’il correspond à la valeur de l’offre que nous proposons (L1, Betclic Élite de basket, boxe, MMA, ligues féminines de foot). Mais je veux croire, sans m’engager, que nous pourrions créer d’autres formules d’abonnement à un prix d’entrée plus bas à l’avenir. Mais aussi à des prix plus élevés si on intégrait d’autres droits forts à notre catalogue. »

Sur l’objectif d’abonnés

« Nous sommes une entreprise très différente, une plateforme en lien direct avec les consommateurs et nous gérons une entreprise déjà prospère sur 15 autres marchés autour du football. 29,99 € par mois, pour notre offre en France, est un juste prix. En prenant en compte les différentes formules, nous avons besoin de 1,5 million d’abonnés ne serait-ce que couvrir nos dépenses. Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? Nous devons assurer un minimum de valeur. »

Photo Eibner-Pressefoto/Florian Wiegand/Icon Sport.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *